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    Réalisation : Colin Strause, Greg Strause
    Casting : Eric Balfour, Scottie Thompson, David Zayas, ...

    Résumé :
    Après une soirée bien arrosée, un groupe d'amis est réveillé par d'étranges lumières dans le ciel. Ils découvrent avec horreur de gigantesques vaisseaux extraterrestres surplombant les métropoles du monde entier. De puissantes sources lumineuses semblent aspirer les hommes par milliers... La stupeur passée, la fuite et la résistance s'organisent. L'humanité est-elle condamnée à disparaître ?

     

    Skyline ou "le festival des monstres en caoutchouc sur fond d'absence de suspens"...

    Ils arrivent quand meme a tenir 1h24 avec du rien, il faut avouer que c'est un tour de force. C'est mal filmé, c'est mal joué, ils sont là à prendre des postures dramatiques avec force froncements de sourcils et regards inspirés alors que ça ne rime a rien, et au final il ne se passe strictement rien.

    En plus il n'y a vraiment aucun sens à cette "histoire", d'ailleurs y-a-t-il seulement une histoire ? Il n'y a aucun propos derrière les mouvements bizarres de la camera et cette mise en scene bancale. Ceci dit quand on a rien à dire, et rien à montrer surtout (c'est sur que le film n'a pas du couter cher), c'est pas etonnant que tout soit boiteux.

    Mention speciale à certaines lignes de dialogues qui sortent d'on ne sait ou, par exemple :
    Début du film, la fine equipe a experimenté par deux fois des "attaques" hypnotiques des extra-terrestres. Après une vaine tentative de sortie par le toit de l'immeuble ( ...Et vous comptez aller ou comme ca mon bon monsieur ?), ils se retrouvent de nouveau dans l'appartement, et l'un d'eux propose une sortie en voiture pour se rendre au port (parce que d'apres eux, les extra-terrestres ne vont pas au dessus de l'eau. -ça c'est un détail qui est totalement oublié par la suite). Là-dessus, une des nanas se redresse et dit :
    "Vous êtes fous ! Vous ne savez pas de quoi ils sont capables !!!"
    ... Ah parce que toi oui ?


    Circulez, il n'y a rien a voir ! 



    -à part peut-etre la musculature d'Eric Balfour-



     


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    Date de sortie cinéma : 9 février 2011 (Et oui, mais en Chine il est sorti depuis une semaine !!)

    Réalisation : Joseph Kosinski

    Casting : Jeff Bridges, Garrett Hedlund, Olivia Wilde...

    Musique : Daft Punk

    Résumé :
    Près de vingt ans après la disparition mystérieuse de son père Kevin Flynn, président de la compagnie Encom, le jeune Sam Flynn visite l'arcade désaffectée de ce dernier. Il y trouve un accès secret vers l'ordinateur de son père, d'où il parvient à entrer dans le système informatique. Il est alors propulsé dans un monde virtuel où règne CLU, une intelligence artificielle qui souhaite créer le système parfait et envahir le monde réel.

    En grande grande fan du premier Tron que je suis, je n'ai pu qu'apprécier celui-ci, malgré certaines faiblesses.. Faiblesses qui se ressentent, comme l'a dit Ace, dans le scénario. En effet, il est linéaire et les personnages ne sont pas spécialement creusés dans leurs réactions (enfin ils en sont quand même pas -et heureusement- au niveau des perso de Skyline par exemple..), et certes, le fait que ce soit un film de Disney n'excuse pas tout .. Mais tout de même. Le premier était une révolution parce qu'il utilisait des effets speciaux numériques, mais son scénario ne volait pas bien haut non plus.
    Cela reste un film d'aventure "classique", dans un monde virtuel, mais un film d'aventure tout de même. Razz

    Je savais à quoi m'attendre à ce niveau là donc ça n'a pas été ni une surprise, ni une déception ! Du coup j'ai pu facilement passer outre.

    En plus comme je le disais les acteurs jouent bien -quel plaisir de retrouver Jeff Bridges dans ce film !!- , du coup tout passe bien sans accrocs ni envie de rire devant le ridicule de leur jeu. C'est juste. Pas forcément mirobolant, mais juste dans la manière d'appréhender leurs personnages, donc ça passe sans problème.

     

     ..De toute façon on en prend tellement plein les yeux et les oreilles que l'on passe très facilement outre ces petites faiblesses. Parce que oui, messieurs dames, qu'on se le dise, ce film en jette ! Visuellement, c'est magnifique. L'univers du jeu Tron a été remis au gout du jour avec un talent certain, tout en gardant toute son identité ! C'est d'ailleurs quelque chose que j'ai beaucoup apprécié, car j'avais peur que certaines machines disparaissent, ou qu'ils arrondissent tout de manière abusive, mais non. Les motos, les "gardiens" et même les costumes sont les mêmes (fort heureusement par contre, ils ont pensé à enlever ces casques affreusement kitch qu'ils portaient dans le premier ! ).

    Au-delà de la retranscription de l'univers, il y a toute l'esthétique des scènes d'action ... Là encore, c'est splendide. Que ce soit le combat au Freesbee (des ralentis magnifiques et des chorégraohies géniales!), la course à moto, le corps a corps ou une autre dont je ne dirais rien, c'est vraiment beau.
    -Bien entendu, il faut accrocher avec l'esthétisme général de l'univers, et ça, c'est parfaitement subjectif, j'en suis consciente -
    Le traitement des couleurs et des lumières est extrêmement soigné dans ces scènes, de même que les cadrages qui offrent non seulement une belle immersion, mais aussi en plus un chouette rendu visuel.

    J'ai particulièrement été bluffée par la course à motos, qui, du début à la fin nous offre un spectacle tout à fait jouissif ! (encore plus lorsque, comme moi, on est fan du premier !)

    Et puis il y a aussi la scène de bataille aérienne, ou là c'est encore plus beau à regarder avec ces vaisseaux qui partent dans tous les sens en laissant des "murs" derrière eux pour tenter de prendre les adversaires au piège.

    Cette séquence est vraiment à couper le souffle !
     

    Je disais qu'on s'en prenait plein les oreilles, je ne peux décemment pas ne pas évoquer la bande son du film... Signée Daft Punk comme vous le savez.
    Alors bon, là encore, il faut apprécier leur style de musique, si déjà en règle générale vous ne pouvez pas supporter ce qu'ils font, je crois que vous pouvez passer votre chemin, parce que la musique dans Tron Legacy est très présente.
    En ce qui me concerne, je l'avais déjà écoutée une fois puisque je me suis acheté le CD de la BO, je trouvais déjà cette musique d'enfer, mais alors sur le film... C'est encore mieux !
    La musique renforce le bien le fait que les images en jettent d'ailleurs. Parce que disons le franchement, les protagonistes qui arrivent au ralenti sur le "circuit" pour la course de moto, sous des feux d'artifices, avec la musique de Daft Punk ..... ça claque !

     

     

    Et là dessus, si vous connaissez déjà le premier, et si vous l'aimez beaucoup, le film Tron Legacy offre un deuxième effet kisskool : les références.

    Les clins d'oeil au premier film ne manquent pas, que ce soit dans les images mais aussi dans la mise en scène : ce second opus est construit exactement de la même manière que son prédécesseur. Il suit le même cheminement...
    Quant à la musique elle prend aussi sa source, pour le thème principal du film, dans celle du premier, composée à l'époque par Wendy Carlos.

    Seul bémol, les trois dernières minutes du film qui sont réellement superflues... Ains qu'un plan ou l'on sent bien trop la synthèse .. (vous saurez duquel je parle quand vous le verrez).

     

    Ah oui et alors par contre la 3D n'est vraiment pas indispensable. Je pense que le film gagne plus à être vu en Imax (il a été tourné en vue de ce type de projection) qu'en 3D.
    Si vous n'avez pas de salle Imax près de chez vous, essayez de trouver une salle qui passe le film en 2D, ce sera bien mieux.


    Donc voilà, en un mot comme en cent, je me suis éclatée devant ce film ! Je retournerai le voir la semaine prochaine je pense, en Imax cette fois ! : smile :

    Attention, soyez certains d'accrocher avec l'univers et la musique, parce qu'une fois dans la Grille , on en ressort plus avant la fin du film !

     

     


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    Titre original : Ran Zidan Fei

    Date de sortie cinema :
    Prochainement en Europe (Dixit Allocine). 16 decembre 2010 en Chine.
    Realisation : Jiang Wen
    Casting : Jiang Wen, Ge You, Chow Yun Fat ..

    Resume (fait par moi-meme parce que celui de Allocine c'est n'importe quoi..) :
    Dans la Chine des annees 20, les regions sont divisees en districts, chacun dirige par un maire. L'un d'eux est d'ailleurs en chemin pour aller prendre poste dans une petite ville de province. Avec lui dans le petit train, sa femme, et son assistant.
    Ce maire (Ge You) est un menteur invetere qui a obtenu sa place de fonctionnaire en payant une grosse somme d'argent, aussi, quand le convoi se fait attaquer par des bandits et que son assistant est tue, il se fait passer pour lui et propose un marche houleux au chef des brigands (Jiang Wen) : que ce dernier se fasse passer pour le nouveau maire, et qu'ils s'associent pour amasser beaucoup d'argent sur le dos des habitants de la ville.
    Cela pourrait fonctionner, sauf que la ville est aussi tenue par une triade puissante dirigee par un homme dangereux (Chow Yun Fat) ... La rencontre des deux bandits va faire des etincelles.


    Alors voila, j'ai teste le cinema chinois avec un film chinois... Sans sous-titres. (enfin si, des sous-titres chinois mais ca ne m'aidait pas vraiment ). Et pour bien commencer j'ai choisi un film a succes d'abord et aussi qui ne serait pas trop complique a suivre.
    ... En fait il a ete complique . Enfin bref.
    C'est quand meme un film bien sympathique, avec une histoire un peu rocambolesque mais qui passe bien, surtout grace au talent de Jiang Wen et Ge You (Chow Yun Fat est plutot transparent), et aussi grace a une mise en scene dynamique et des dialogues qui fusent ! Entre le maire qui ment comme il respire et le bandit qui ne manque pas de repondant et d'humour, ca balance pas mal !
    L'esthetique generale du film est sympa aussi, Jiang Wen nous sert un paquet de tres beaux plans, de par le cadrage et les lumieres.

    Malgre des effets speciaux parfois un peu "cheap" les scenes d'action sont rondement menees et ne manquent pas de rythme. Les guns fights sont vraiment sympa (sans defrayer la chronique non plus, ce n'est quand meme pas la vocation premiere du film) et bien mis en scene, au meme titre que les bagarres entre bandits et membres de la triades.
    Ce qu'il y a de bien c'est que l'humour reste toujours present, meme pendant les bastons.
    Il y a notamment une scene assez marrante qui joue sur le fait que les bandits a l'epoque, portaient des masques de tissus avec un certain nombre de ronds brodes dessus, selon leur place dans le groupe. Or les membres de la triade veulent se faire passer pour des bandits, donc ils mettent ces memes masques. Evidemment, les bandits sont au courant, se mettent eux aussi en tenue et filent a leur rencontre.. Forcement, comme tout le monde est masque avec tous le meme nombre de ronds sur le tissus, personne ne sait plus qui est qui.
    Je pense que le titre du film vient d'ailleurs de cette sequence, que je ne vous decrirai pas plus en detail, histoire de pas gacher l'effet ...!

    L'histoire en elle-meme n'est pas foncierement originale (encore que pour l'occident si, ne serait-ce que parce que le contexte, les dialogues et le sujet sont fortement ancres dans la culture chinoise) , mais le film se laisse facilement regarder et on rigole beaucoup ! -Bon je suis passee a cote de certaines blagues parce que je ne comprenais pas tout ce qu'ils disaient.. Mais le reste de la salle se marrait bien. - Le jeu des acteurs est bon, surtout celui de Ge Yon et Jiang Wen comme je le disais un peu au dessus... Mais des deux, Ge Yon est quand meme le plus expressif, son role de menteur couard lui va comme un gant !

    Enfin donc un film vraiment sympa, qui ne revolutionnera pas le cinema mais aura au moins le merite de vous faire passer un tres bon moment !

    ... En esperant qu'il arrive en occident un jour !


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    Réalisation : Chris Renaud et Pierre Coffin
    Casting VO : Steve Carell, Jason Segel, Russel Brand, Kristen Wiig, Julie Andrews, Pierre Coffin...
    Casting VF : Gad Elmaleh, Eric Metayer


    Résumé :
    Dans un charmant quartier résidentiel délimité par des clôtures de bois blanc et orné de rosiers fleurissants se dresse une bâtisse noire entourée d’une pelouse en friche. Cette façade sinistre cache un secret : Gru, un méchant vilain, entouré d’une myriade de sous-fifres et armé jusqu’aux dents, qui, à l’insu du voisinage, complote le plus gros casse de tous les temps : voler la lune (Oui, la lune !)... Tout se passerait bien si un nouveau méchant, plus jeune, nommé Vector, ne lui mettait pas des bâtons dans les roues !
    Gru va donc déployer un trésor d'imagination pour pouvoir pénétrer dans la demeure de Vector. Son arme : trois orphelines, recueillies pour l'occasion.

     

    La bande annonce ne m'avait pas emballée, Gad Elmaleh au doublage non plus parce que je craignais qu'il en fasse trop. Mais je suis quand même allée le voir. 
    Je crois que je peux affirmer que je me suis rarement autant marrée devant un film d'animation !! 
    Le doublage de Gad Elmaleh ? Discret, à part sur une ou deux intonations, on ne le reconnait pas du tout, et il joue plutôt bien! Enfin du moins ça colle parfaitement au personnage.
    L'histoire, enfin le fond de l'histoire, est tout à fait classique : un méchant qui, au contact de trois toutes mignonnes petites filles va ouvrir son coeur et devenir gentil, sur ce point, nous sommes d'accord, c'est archi-classique. Seulement déjà, le fait de placer un vrai méchant dans le rôle principal est innovant.
     Quand je dis "vrai méchant", c'est genre le méchant de l'histoire, celui qui manigance des plans fous et machiavéliques, celui qui cherche d'ordinaire à nuire à son prochain (qui généralement est le héros). Grü est donc un vrai méchant, dans un monde où les méchants font la course pour être les meilleurs, les plus machiavéliques. 

    Certains pourront dire qu'il n'est pas vraiment méchant... Ce à quoi je répondrai : c'est vrai. Mais jamais nulle part il n'a été dit que le grand méchant Grü était une brute épaisse mangeur d'homme qui a pour but de détruire la terre. Non non. Grü est un méchant qui opère dans le vol d'objets de collection (Statue de la Liberté, écran géant du stade de France...), avec pour seul et unique but celui d'aller un jour sur la lune, ou mieux, la voler carrément. On peut trouver que c'est un peu faiblard comme ambition pour un méchant, mais perso je trouve ça sympathique, d'autant que son obsession pour la lune et son côté aigri est tout à fait expliquer via son passé. Le personnage en lui-même est donc tout à fait cohérent avec sa nature intérieure. Et ce, du début à la fin.
    Sur ce point, tout s'enchaîne et se décoince tout à fait naturellement, et je trouve ça vraiment bien pensé dans la construction de l'histoire et du personnage de Grü.

     

     


    Une fois l'histoire occultée, il reste l'humour omniprésent. De pierre Coffin, je connaissais déjà ses nombreuses pubs hilarantes avec des poussins pour un téléphone mobile, celles pour Oasis (avec François Perusse pour les voix), ainsi que quelques autres travaux qu'il avait fait de ci de là. C'est un style d'humour que j'adore : inattendu et désopilant.
    Et contrairement à ce que j'ai pu lire sur différentes critiques du film, l'humour ne repose pas que sur les Minions (les p'tites créatures jaunes) mais bien également sur les autres personnages et les lignes de dialogues ou situations vraiment savoureuses! 
    Grü a de belles expressions et une façon de répondre parfois vraiment excellentes, de même pour son accolyte, un vieux très vieux scientifique, ou encore le méchant Vector qui est un espèce de geek frappé qui construit des armes à munitions vivantes (piranhas, calmars..).
    Les Minions quant à eux sont géniaux, chacun d'eux ayant une personnalité propre, ainsi qu'un prénom. (mention spéciale à Didier.) 

    Ce que j'ai apprécié aussi dans ce film, ce sont les multiples références cinématographiques qui le jalonnent. Notamment trois qui m'ont sauté aux yeux, une référence au film Le Parrain (premier du nom), ainsi qu'à une séquence de L'empire contre attaque, sans oublier le voisin de Grü, qui n'est pas sans rappeler un certain Ned Flanders dans la série des Simpsons.. 

    Côté technique, je saluerai bien bas l'utilisation du relief 3D, qui est vraiment bien exploité! J'ai entendu beaucoup de gens se plaindre que les films en reliefs n'apportaient pas grand chose parce que rien ne sortait jamais vraiment de l'écran. Là, c'est vraiment bien utilisé et on sent bien que le film a été pensé pour être en relief. De nombreux gags reposent sur cet effet, ou en tout cas sont sublimés par la 3D. Un régal de ce côté là ! 
    L'animation en elle-même est vraiment sympa, de même que les décors qui, même s'ils sont assez épurés, restent quand même bien calés avec l'univers qu'ils mettent en scène.

    Enfin bref, un vrai moment de détente, où l'on se marre toutes les deux minutes, avec une quand même belle histoire touchante en toile de fond. Génial. Courrez le voir !

     


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    Réalisation : Bertrand Blier
    Casting : Jean Dujardin, Albert Dupontel, Anne Alvaro, Myriam Boyer....

    Résumé :
    C'est l'histoire d'un homme qui reçoit la visite de son cancer. " Bonjour, lui dit le cancer, je suis votre cancer. Je me suis dit que ça serait peut-être pas mal de faire un petit peu connaissance..."

     

    Très honnêtement, je ne vais pas m'étendre sur ce film que j'ai vu avant-hier, parce que je n'ai pas du tout accroché. Ce n'est pas que le film soit mauvais, c'est juste que je n'ai pas du tout adhéré à la réalisation et mise en scène de Bertrand Blier. 
    Les acteurs déclament leurs textes comme s'ils étaient au théâtre, ils font des entrées similaires à celles que l'on peut faire sur les planches et il en va de même pour leur façon de se placer dans le cadre. Il leur arrive aussi de simplement se tourner vers la caméra et de s'adresser directement aux spectateurs... Résultat, je n'y ai pas cru une seule seconde, et le film m'a semblé affreusement long et surtout fort ennuyeux.

    De même il y a une séquence qui dure bien 5 à 6 minutes, où la caméra se promène très très lentement dans toute la maison (sur fond de vieille chanson française), et où pas un seul acteur n'est présent. .. Personnellement j'ai eu la sensation que quelqu'un dans la production du film voulait vendre cette maison et donc nous en faisait faire la visite. Je me doute bien que ce n'est pas ça du tout, mais c'est ainsi que je l'ai perçu.

    Autre chose qui m'a légèrement rebutée, c'est que le film est vraiment glauque. Je savais bien en allant voir une oeuvre où l'un des protagoniste est le cancer de l'autre, que ça n'allait pas être gai. Mais bon je ne pensais pas que ça deviendrait à ce point glauque. La manière dont ils s'expriment, les plans choisis, les actes mêmes qui sont filmés (comme le protagoniste qui nourrit son cancer assis sur ses genoux..) rendent le tout vraiment dérangeant. En tout cas pour moi. Bien entendu cela prouve d'une certaine manière que le film est réussi, et je reconnais cela tout à fait volontiers. Mais bon... Il n'en reste pas moins que je n'ai pas accroché.

    A réserver à un public averti.


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    Réalisation : Harald Zwart
    Casting : Jaden Smith, Jackie Chan, Taraji P. Henson, Wen Wen Han ...
     
    Résumé:
    Lorsque la carrière de sa mère l'entraîne à Beijing en Chine, le jeune Dre Parker (Jaden Smith) doit faire face à des changements radicaux. A peine arrivé, il est séduit par Mei Ying (Wen Wen Han). Malheureusement ce n'est pas du goût de Cheng, l'un des garçons les plus doués en Kung Fu. Dre se fait humilié, et chaque jour à l'école devient un calvaire tant il craint de se retrouver face au  garçon et ses amis. 
    Témoin d'un passage à tabac en règle du jeune Dre, Mr Han (Jackie Chan), lconcierge et homme d'entretien de l'immeuble dans lequel les Parker se sont installés, prend sa défense, et décidera ensuite de lui apprendre la sagesse du Kung Fu. 
     
     
    Même s'il est sympathique, c'est quand même pas le genre de film qui casse trois pattes à un poulet. Vu les acteurs présents, j'attendais un peu plus de rythme et d'émotion, puis au final c'est assez longuet sans pour autant nous montrer ce qu'on voudrait :
    La séquence d'entraînement est longue et répétitive, même quand il cesse de lui faire ramasser sa veste. Je dirais même que ça devient vraiment répétitif après ça.
    ... Maintenant que j'y pense, tout le film est en répétitions. Un coup il s'entraine et donc on a la musique, les paysages, les mêmes actions, un coup il est à l'école avec sa potentielle future petite copine, un coup il s'entraine, un coup à l'école.. Avec à peu près constamment les mêmes situations. Pareil pour les séquences avec sa mère, qui sont quasi toutes les mêmes. Soit elle l'enguirlande, soit ils sont proches et affectueux. Puis quand elle passe totalement au dernier plan dans l'histoire, on ne la voit plus qu'admirer son fils de loin, le regarder quand il s'entraine, quand il dort, quand il mange...
    A mon sens ils auraient pu largement raccourcir le film, ou bien ils auraient au moins pu faire l'effort de varier les séquences. Tout de même, un apprentissage du Kung Fu ça doit être riche! Là, c'est juste répétitif encore et encore et encore.
     
    En plus vraiment, j'ai eu beaucoup de mal avec le jeu de Jaden Smith que j'ai trouvé inexpressif à souhait. On ne sait jamais s'il est triste, ou en colère, ou content.. Le meilleur exemple c'est quand Mr Han lui dit qu'il n'a pas d'entrainement le lendemain, là, Dre (alias Jaden) balance "Un jour de repos! Oui Mr Han! Oui! Shao Dre a besoin d'un jour de repos!" 
    ... Au début j'ai cru qu'il râlait parce qu'il voulait pas de jour de repos... En fait non. Il était ravi. Mais à la manière dont il le déclame, on aurait vraiment dit qu'il était pas content! (Et je peux pas accuser la VF, je l'ai vu en VO..) 
    Puis il m'a donné tout le long le sentiment d'être affreusement prétentieux, effaçant d'un coup tout le charisme qu'on pourrait trouver au perso. En gros il n'a du talent de son père (Will Smith) que le nom..
    ... Il n'y a pas à dire, "Daniel-san" du film original m'a grandement manqué!

    Heureusement qu'il y a Jackie Chan qui relève un peu le niveau côté acting... Sans lui le film serait vraiment un navet je pense. (déjà qu'il en est pas loin..)

    Et pour finir j'ai trouvé tout le championnat à la fin extrêmement brouillon. Il y a cette espèce de musique rock qui commence et les combats s'enchaînent sans intensité, sans rythme, dans un bordel visuel et sonore total. Je sais pas ce qu'ils ont voulu faire, artistiquement parlant, mais ça m'est totalement passé à côté.
    Bref, même si le vieux film n'est pas non plus un must dans son genre, il n'empêche qu'il restera pour moi bien au dessus de ce nouveau Karate Kid.

    Pourquoi "Karate Kid" d'ailleurs ?? Dans ce film il apprend le Kung-fu avec un chinois... Dans la version originale, c'était le karaté avec un japonais. Ça avait quand même plus de sens 
     

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    Réalisation : Chirstopher Nolan
    Casting : Leonardo Di Caprio, Ken Watanabe, Joseph Gordon-Levitt, Ellen Page, Cillian Murphy, Tom Hardy...

    Résumé :
    Dom Cobb est un voleur expérimenté – le meilleur qui soit dans l’art périlleux de l’extraction : sa spécialité consiste à s’approprier les secrets les plus précieux d’un individu, enfouis au plus profond de son subconscient, pendant qu’il rêve et que son esprit est particulièrement vulnérable. Très recherché pour ses talents dans l’univers trouble de l’espionnage industriel, Cobb est aussi devenu un fugitif traqué dans le monde entier qui a perdu tout ce qui lui est cher. Mais une ultime mission pourrait lui permettre de retrouver sa vie d’avant – à condition qu’il puisse accomplir l’impossible : l’inception. Au lieu de subtiliser un rêve, Cobb et son équipe doivent faire l’inverse : implanter une idée dans l’esprit d’un individu. 

     

     

    En fait, je l'ai vu il y a une semaine... Mais je ne voyais pas quoi dire à son sujet, encore aujourd'hui, au moment où je tape ces lignes, je ne sais pas bien de quoi il va être question. 
    La raison de ce trouble est toute simple, Inception prend notre cerveau et le retourne dans tous les sens, résultat, la seule chose qui en sort quand on quitte la salle (à regrets) c'est "Waw." . Alors bien évidemment, pour en développer un article, ça devient tout de suite plus compliqué.

    Le plus simple est donc de commencer par les choses évidentes : la technique, le jeu des acteurs.

    Christopher Nolan nous a toujours offert des films à la qualité technique irréprochable, tant sur les cadres, que les effets spéciaux, le montage et même le son... Inception ne déroge absolument pas à cette règle et donne à nos yeux et nos oreilles plus de deux heures de plaisir. Plus de deux heures de leçon de cinéma, avec un film léché dans ses moindres détails : des cadrages toujours justes et pensés pour guider notre regard et nos esprit vers ce qui est important. Des détails parfois que l'on ne va pas comprendre au premier coup d'oeil, mais qui serviront pour la suite. 
    --Comme ce coup d'oeil discret de Saito (Ken Watanabe) vers un point hors champ, qui nous apprendra plus tard qu'il avait réagit à un mot employé par Cobb (Di Caprio), lui donnant ainsi l'emplacement de ce qu'il était venu chercher. Magistral.--
    En fait je pense qu'il faudrait voir le film plusieurs fois pour en saisir toutes les subtilités de ce genre là, tous les petits détails qui donnent des indications soit sur ce qui va suivre, soit sur les personnages et leurs secrets.

    Chronométrée et parfaitement orchestrée, il y a l'utilisation du montage parallèle qui nous permet de toujours savoir où nous en sommes dans la narration du film . Le montage sert aussi à minuter les différents niveaux(quand vous le verrez, vous saurez de quoi je parle), permettant une meilleure immersion pour le spectateur et augmentant de manière drastique la tension face à l'action. Comme le temps est un élément très important dans le film, le fait d'avoir ce minutage via le montage est une brillante idée ! 
    De même, Nolan et Lee Smith (monteur image) réussissent le pari risqué de nous perdre dès le début du film, pour finalement nous retrouver pour mieux nous perdre ensuite dans les dédales de la narration. Elle n'est absolument pas linéaire et permet là encore de nous enfoncer avec eux dans l'univers du film, et pourtant, jamais on ne perd pieds, tout retrouve un sens et une logique après. 
    D'ailleurs puisque nous en sommes à la post-production, le montage sonore tient une place extrêmement importante également, et là, Richard King (monteur son) et Hans Zimmer (composition musicale) nous proposent un travail hallucinant, nous plongeant plus avant encore dans l'univers que nous voyons se dérouler sous nos yeux. 
    Les sonorités sont lourdes, pesantes, mais surtout prenantes et omniprésentes, ne nous laissant que peu de temps de répit. Malgré cela, ce n'est pas pénible du tout, bien au contraire. Tout est tellement bien agencé que tout paraît naturel. Le son devient presque un personnage du film, puisqu'il a lui aussi un rôle très important : 
    mention spéciale à l'utilisation de la chanson "Non je ne regrette rien" d'Edith Piaf, qui est en fait -si vous tendez l'oreille- ralentie d'un niveau à l'autre, pour marquer là encore cette différence de perception du temps dans l'univers d'Inception.
    Christopher Nolan et Hans Zimmer sont des génies.

    Toujours dans la post-production, il est difficile de ne pas s'attarder sur les nombreux effets visuels qui jalonnent le film. La scène la plus percutante étant celle de l'hôtel, où les acteurs évoluent en parfaite apesanteur... Ne cherchez pas d'image de synthèse là dedans, il n'y en a pas. Et c'est là encore quelque chose qui est tout à l'honneur de Nolan puisqu'il s'efforce de toujours faire des films dont le rendu est parfaitement réaliste. Sur ce point, merci à lui, et bravo. La scène de l'hôtel est l'une des plus belles que j'ai vu depuis le premier Matrix (qui a malheureusement pris un petit coup de vieux lui par contre à cause du recours à la  synthèse ) ! Savoir qu'en plus il n'y a pas d'effet spécial rend la chose encore plus impressionnante ...  

    Passons ensuite rapidement sur le jeu des acteurs. Je dis rapidement parce qu'il n'y a pas grand chose à dire. Di Caprio n'a plus rien à prouver et pourtant il m'épate chaque fois un peu plus, de même pour Marion Cotillard qui, même si on la voit finalement peu, tient un rôle majeur dans le film. Ensuite la petite révélation de Juno, Ellen Page, s'en sort à merveille dans ce registre qui est un peu à mille lieux de ce qu'elle avait fait avant!
    Joseph Gordon-Levitt est extra... On aurait pu penser qu'à côté d'une pointure comme Di Caprio, les "petits jeunes" auraient du mal à se faire remarquer, mais il n'en est rien. Ils crèvent tous l'écran autant autant que lui.
    Ensuite Ken Watanabe... Un acteur que j'admire beaucoup et qui me prouve une fois de plus son immense talent, il a ce jeu typique des acteurs de théâtre japonais: retenue, justesse et élégance. Un charisme sans limite.
    Je ne vais pas tous les citer parce que sinon cet article n'en finira jamais, alors pour faire court, il n'y en a pas un seul qui sonne faux ! 

    Pour finir je devrais vous parler du scénario, écrit donc par Christopher Nolan, mais comment en parler sans trop en dire?
    Comme tout le reste du film, cela se sent qu'il a été travaillé en profondeur, permettant de trouver une explication et une logique à tous les choix qui sont présentés à l'écran. Je ne pense pas avoir haussé une seule fois un sourcil en me demandant ce que tel ou tel élément venait faire là. Non. Tout a été pensé.
    Certains arrivent à trouver à redire sur les explications "scientifiques" du temps qui passe dans les différents niveaux, personnellement je trouve que ça tient parfaitement la route et que tout est fort plausible. -Pas forcément "possible", mais en tout cas plausible oui.- 
    Réellement je ne veux pas trop en dire sur l'histoire, j'ai aimé découvrir son intégralité en allant voir le film (je fuyais en me bouchant les oreilles dès que quelqu'un de mon entourage commençait à en parler..) et je pense qu'il est important d'y aller ainsi, sans en savoir trop.
     
    Enfin, je suis sortie de la salle et je suis restée sous le choc pendant longtemps encore après... Quel bonheur que de sortir d'un film en ayant encore l'esprit plongé dans ce que l'on vient de voir ! Et surtout :

    Quelle émotion que de quitter la salle en se disant "Voilà, je viens d'assister à un chef d'oeuvre." .


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    Réalisation : Night Shyamalan
    Casting : Noah Ringer (Aang), Dev Patel (Prince Zuko), Nicola Peltz (Katara), Jackson Rathbone (Sokka)..

    Résumé:
    Air, Eau, Terre, Feu : l'équilibre du monde bascule par une guerre sauvage engagée depuis un siècle déjà par la Nation du Feu contre les trois autres nations. Mettant au défi son courage et son aptitude au combat, Aang découvre qu’il est le nouvel Avatar, seul être capable de maîtriser les quatre éléments. Il s’allie à Katara, un Maître de l’Eau, et à son frère aîné Sokka, afin de stopper la Nation du Feu avant qu'il ne soit trop tard...

     

    J'avais bon espoir que ce soit un bon divertissement, comme L'apprenti Sorcier, et là par contre j'ai été un peu déçue. Déjà, première chose : la VF est abominable, surtout pour la petite qui double Katara et qui ne cesse jamais de LIRE son texte au lieu de le jouer, résultat, on y croit pas une seule seconde.

    Deuxième chose, le relief 3D ne sert strictement à RIEN. C'est presque de la vente forcée que de nous obliger à le voir en 3D alors que vraiment ça n'apporte rien. Pire, si on ôte les lunettes, on peut presque regarder le film dans son entier comme si de rien n'était. Les gros plans et autres actions proches sont même pas en 3D.
    Ce n'était vraiment pas justifié de transformer ce film en relief, à part pour gagner plus d'argent.

    Et enfin, j'ai vraiment beaucoup de mal avec le visage du héros. Certes, le personnage Aang du dessin animé est âgé de 12 ans seulement, mais il n'a pas pour autant une tête aussi enfantine que le gamin qui joue son rôle dans le film! Pour le coup ça ne m'aurait vraiment pas gênée qu'ils en prennent un plus âgé!

    Ces trois choses mises de côté, il y a certes des effets qui sont vraiment beaux, mais on les avait vu dans la bande annonce donc il n'y a pas vraiment de surprise finalement... Ensuite, bien qu'il ait prévu d'en faire trois, on passe quand même du coq à l'âne dans ce premier film, d'une séquence à une autre sans transition aucune et sans explication, à croire que le scénario était passée dans une broyeuse et qu'ils n'en avaient récupéré que des morceaux qu'ils ont essayé de faire tenir ensemble. Pourtant avec l'univers du dessin animé, il y avait quand même possibilité de faire quelque chose de bien dense!
    Mais non... c'est extrêmement linéaire tout en étant pas cohérent. Paradoxe inattendu s'il en est.
    J'ai trouvé que les scène d'action manquaient singulièrement d'intensité, même si c'est beau à regarder, bien souvent c'est long et mal rythmé (je repense à cette scène où il se retrouve dans un espace où y'a des panneaux de pierres tout autour et pendant 10 minutes il fait tourner les panneaux pour empêcher les méchants d'entrer... Bin concrètement j'ai pas compris réellement à quoi ça servait, d'autant qu'encore une fois, les méchants attaquent l'un après l'autre, au lieu de tous se jeter dessus.) .. Et la musique n'aide en rien pour l'intensité, puisqu'elle est tellement banale qu'elle ne ressort même pas un tout petit peu!

    Bref, j'avoue, j'ai été déçue, ce qui m'avait attiré dans la bande annonce sont les seuls plans sympa du film, le reste est vraiment trop plat.
    Reste la performance d'acteur de Dev Patel, que j'avais connu dans Slumdog Millionaire et qui s'en sort extrêmement bien dans Le Dernier Maître de l'Air!

    Une chose est sûre, je ne paierai pas pour voir les suites au cinéma, j'attendrai tranquillement les sorties DVD!


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    Réalisation : John Turtletaub
    Casting : Nicolas Cage, Jay Baruchel, Teresa Palmer, Tobby Kebbel, Alfred Molina

    Résumé :
    Balthazar Blake (Nicolas Cage), Maxime Horvath (Alfred Molina) et Veronica (Monica Bellucci) étaient les trois disciples de Merlin l'Enchanteur. Mais lors du combat contre la fée Morgane, Horvath trahit son maître et par la même occasion ses deux amis. Afin d'empêcher Morgane de détruire le monde, Veronica jette un sort qui ne font des deux femmes plus qu'une, et Balthazar n'a d'autre alternative que d'enfermer son amie dans une poupée gigogne afin que Morgane ne puisse jamais plus prendre le dessus.
    De nos jours à New York, Balthazar vit toujours, et cherche désespérément le mage qui pourra mettre un terme à la vie de Morgane et la menace qui plane encore sur le monde. Il découvrira dans le jeune Dave Stutler (Jay Baruchel) un sorcier qui sommeille, aussi va-t-il décider d'en faire son apprenti. Malheureusement, le garçon est loin d'être le héros qu'il attendait...

     

    J'en avais entendu de très mauvaises critiques, mais la présence de Nicolas Cage et Alfred Molina à l'écran m'attirait quand même, et puis mine de rien j'avais bien accroché avec la bande annonce, y pressentant là un très bon divertissement. Je n'ai point été déçue.
    L'apprenti Sorcier rempli tout à fait son rôle, et même un peu plus, puisqu'il se permet un humour assez décapant avec des répliques vraiment sympa et des situations comiques qui jalonnent le film, le rendant presque inattendu parfois! 
    En fait, ce qui est surprenant, c'est le héros. Dave Stutler est un jeune homme tout à fait banal, qui ne croit qu'en la science. Jusque là, on se dit que quand il va découvrir la magie il va se rendre compte qu'il se trompait et va devenir un héros supra croyant en toutes ces choses inexpliquées. 
    Et bien que nenni.
    Il accepte la magie pour la part de science qu'il retrouve dedans (allant même jusqu'à expliquer scientifiquement certains tours de son Maître. Bon c'est pas non plus de la méga science, entendons nous bien, mais c'est quand même intéressant), et surtout, il ne change pas. Bon bien entendu à la fin il trouve le courage et la foi nécessaire pour mener à bien sa mission, mais pendant tout le film, il reste en complet décalage avec l'univers dans lequel il se met à évoluer. Bien trop souvent les jeunes "élus" changent du tout au tout dès qu'ils apprennent qu'ils sont les élus justement. Lui non. Il reste tout à fait fidèle à lui-même, et ce lui-même le rend particulièrement drôle et attachant... Sans pour autant tomber dans la bouffonnerie. 
    Donc bonne surprise de ce côté là, et ça joue beaucoup dans le charisme général du film!

    J'ai également beaucoup aimé certaines scènes de "combat" magique, et notamment la poursuite en voiture avec ce fameux sort du "miroir hongrois". Une excellente idée, originale, et en plus bien mise en scène! Que demander de plus? 
    De même, ces "combats" ne se passent pas sans humour, et j'aurais une pensée particulière pour la scène dans les toilettes, avec l'apprenti de Horvath (un jeune magicien puissant qui gagne sa vie en temps que prestidigitateur) qui ajoute lui aussi de belles touches d'humour!
    A noter aussi cette superbe référence au dessin animé "L'apprenti Sorcier" que nous avions découvert dans Fantasia, avec Mickey dans le rôle titre. Tout y est : les balais, la musique, et même cette fameuse scène d'horreur où le héros tranche un balai à coup de hache. Génial.


    En bref, un très bon divertissement qui se laisse tout à fait regarder et qui arrive même à nous faire oublier certaines facilités habituelles dans ce genre de film!


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    Réalisation : Julie Bertuccelli
    Casting : Charlotte Gainsbourg, Morgana Davies, Aden Young, Marton Csokas, le figuier...
     
    Résumé :
    En Australie, Dawn et Peter vivent heureux avec leurs quatre enfants à l'ombre de leur gigantesque figuier. Lorsque Peter meurt brutalement, chacun, pour continuer à vivre, réagit à sa manière. Simone, la petite fille de 8 ans, croit que son père vit à présent dans l'arbre. Un jour, elle initie Dawn à son secret... Peu à peu Dawn retrouve des forces, un travail... Mais l'arbre devient de plus en plus envahissant, ses racines bouchent les canalisations et ses branches menacent chaque jour la toiture.
     
     
    Entre deux gros blockbusters américains, je suis allée voir ce film de Julie Bertuccelli, principalement parce que j'aime beaucoup Charlotte Gainsbourg, et que l'histoire me plaisait bien. 
    Concrètement, le résumé n'est pas vraiment représentatif de tout ce qui se passe dans le film, ils présentent cela avec en ligne de mire le fait que l'arbre devienne menaçant pour la maison.. Au final ceci n'est qu'un détail. Le film lui, est centré sur les relations entre les personnages, et surtout leur rapport au décès brutal du père. 
    L'arbre est avant tout un deuil à faire, une mort à accepter, et surtout une leçon à retenir sur les souvenirs des personnes disparues. 
     
    C'est avec beaucoup d'émotions que nous suivons l'évolution de cette famille déchirée, où Dawn, magnifiquement interprétée par Charlotte Gainsbourg, a complètement perdu pieds. Elle ne s'occupe plus de rien, et c'est grâce à ses enfants, mais surtout sa fille Simone (Morgana Davies), qu'elle va peu à peu se reprendre. Ce qui est vraiment surprenant quand on repense au film avec du recul, c'est que rien n'est brutal. Je veux dire, ce n'est pas comme dans beaucoup de films où après un drame, il suffit d'un déclic pour que les choses aillent mieux. Dans L'arbre c'est extrêmement progressif, il n'y a pas de revirement soudain, les choses s'enchaînent naturellement, aidées par le temps qui passe. Dawn ne change pas d'attitude d'un coup d'un seul, ça se fait lentement, ainsi le spectateur glisse lui aussi lentement vers un autre sentiment, passant d'une tristesse profonde à un simple et léger espoir que les choses s'arrangent.
     
    Il y a certains passages que j'ai trouvé très durs dans la manière dont la petite Simone ou les autres enfants vivent le décès de leur père. De fait, on suit plutôt Simone dans cette évolution, et c'est difficile de ne pas se sentir touché devant cette petite qui, à un moment du film, dit qu'elle a choisi d'être heureuse malgré la disparition de son père, mais qui un peu plus tard avoue qu'elle n'arrive pas à l'accepter. Et surtout pas à accepter que sa mère aille mieux d'une certaine manière. 
    Morgana Davies campe une petite très vivante mais qui cache un coeur affreusement meurtri qui accepte mal le deuil, et qui s'accroche plus que tout autre au souvenir de son père, craignant qu'en le laissant de côté elle le perdra à jamais.
    Étrangement c'est elle l'élément déclencheur qui permet à sa mère Dawn de se remettre petit à petit, mais une fois que cette guérison commence, elle ne l'accepte plus, toujours à cause de cette peur qu'on n'oublie totalement son père et qu'il disparaisse pour de bon.
     
     
    Bref, un film assez contemplatif qui nous happe du début à la fin par l'histoire, l'interprétation et la mise en scène. 
    A voir. :)
     
     



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