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    Réalisation : Olivier Dahan
    Casting : Renée Zellweger, Forest Whitaker, Madeline Zima, Elias Koteas, Nick Nolte ...

    Résumé:
    Jane, une ex-chanteuse devenue handicapée à la suite d'un accident, reçoit des nouvelles de son fils. En effet, Devon reprend contact avec sa mère car il souhaite l'inviter à sa communion.
    Malgré les craintes de Jane de retrouver son fils après des années et de faire face à son passé, son ami Joey arrive à la convaincre d'entreprendre ce périple à travers les Etats-Unis.
    C'est au cours de ce voyage et des rencontres qu'ils feront sur la route que Jane composera sa plus belle chanson d'amour.

     

     

    C'est avec un peu d'hésitation que j'ai regardé ce film hier, ma réticense venait -je l'avoue- de la présence de Renée Zellweger à l'écran. Non pas que je trouve qu'elle joue mal, au contraire, mais c'est bizarrement une actrice avec laquelle je n'accroche pas tellement. Généralement j'ai du mal à être émue par son jeu, or dans un film comme celui-ci, basé principalement sur les émotions des protagonistes, cela pouvait être préjudiciable.
    Mais bon, j'ai tenté l'aventure dans ce road-trip incongru sur fond de musique signée Bob Dylan... Et je n'ai pas été déçue.
    Quand bien même je n'ai pas été touchée profondément, j'ai quand même passé un très agréable moment en la compagnie de cette histoire servie par des acteurs de talent.

    On ne le dira jamais assez : Forest Whitaker est génial. Peut-être trop d'ailleurs face à Renée Zellweger qui peine à se faire sa place à côté de lui. Les moments où elle est seule passent très bien, son jeu est juste et sa gestuelle bien maîtrisée (jouer quelqu'un qui a perdu l'usage de ses jambes ne doit pas être évident), mais lorsque Whitaker est dans le cadre, c'est une autre histoire !
    En plus le personnage interprété par Whitaker est beaucoup plus expansif, beaucoup plus ouvert et "mouvant" que celui de Zellweger, ce qui renforce quelque part son côté "effacé".
    (Ceci étant, Renée Zellweger a aussi ses moments de "gloire", entre autres les scènes où elle chante et où, via son visage, passent énormément d'émotions, à commencer par ce qu'elle tout ce qu'elle déteste en elle-même. On dirait qu'elle crache ses mots comme autant de poison qui la rongerait de l'intérieur.Certains disent qu'elle en fait des tonnes, ce n'est pas faux, mais finalement ça sert quand même le propos.)
    Malgré tout c'est aussi ce déséquilibre entre les deux protagonistes qui crée la spontanéité de leur relation et sa justesse surtout. Deux opposés qui finalement se complètent très bien et servent à merveille le propos du film sur l'importance de partager les belles choses.

    Le film ensuite de par sa forme est assez classique : un road-trip improvisé sous un faux prétexte (car les évènements ne se passent pas exactement comme le dit le résumé..), des rencontres, des ennuis, des moments de joie, des déceptions, le tout servant aux personnages pour se reconstruire. Au contact d'autres écorchés de la vie, Jane et Joey réapprennent à vivre, à partager.

    Il y a des plans vraiment somptueux, et d'autres où de l'animation vient s'ajouter ce qui apporte pas mal de fraîcheur. 
    De même les dialogues sont bien écrits, la voix off de Renée Zellweger sonne comme une chanson parlée, apportant une certaine poésie à l'ensemble.
    Mine de rien l'une des forces de ce film est qu'il ne tombe jamais dans le mélo, au contraire même, il y a comme une petite brise sous-jacente, quelque chose de pétillant qui ravive les couleurs et semble dédramatiser les situations. J'y ai vu une belle métaphore pour le recul qu'il nous faut prendre parfois sur nos vie, histoire de se sortir de nos nombrils et se rendre compte qu'il y a d'autres moyens de, comme dirait Jane, recommencer à marcher.

     


     


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    Réalisation : Victor Maldonado, Adria Garcia
    Casting vocal : Hélène Bizot (Tim / star), Philipe Peythieu (Murray), Roger Carel (Moka), Jean Luc Reichman ( ? )
     
    Résumé :
    Dès l'instant où Tim, assis sur le toit de l'orphelinat, a vu Adhara sa minuscule étoile toute fragile tomber du ciel, il a senti que quelque chose ne tournait pas rond.
    S'il ne s'était pas penché pour voir où elle était tombée, il n'aurait pas glissé du toit et n'aurait pas été secouru par le Berger et son incroyable horde de chats.
    Dans le monde de Nocturna, une ribambelle de petites créatures travaillent pour faire de la nuit un endroit magique où tout est possible.
     
     
    Depuis sa sortie je voulais voir ce film, principalement parce que le design me plait beaucoup (d'une certaine manière il ressemble un peu au style de l'illustratrice Rebecca Dautremer, que j'affectionne), mais aussi parce que l'histoire et l'univers qu'elle dépeint me parlait. Alors voilà, je l'ai enfin vu.
    Un joli retour en enfance d'une heure et demi, un enchantement visuel qui nous transporte loin de la réalité et nous font découvrir le monde magique de la nuit. Autant le dire simplement : je me suis régalée.
    Visuellement il est effectivement très beau de par la manière dont sont dessinés les personnages, mais il n'y a pas que ça, il y a aussi les décors et la lumière. Tout à un côté déformé et féérique, ce qui rend à merveille les sensations que l'on peut avoir lorsqu'il fait nuit et où les contours ne sont plus aussi nets que ce qu'ils sont dans la pleine lumière.
    Dans Nocturna, des humains aux nuages, tout a une forme étrange.
    La lumière joue également un rôle très important dans le rendu visuel, mais pas que. En effet, elle est presque le point central de l'histoire, puisqu'une créature malfaisante s'empare de tout ce qui est lumineux pour plonger le monde dans l'obscurité. De même, c'est la lumière d'une étoile que le petit Tim aime tant qui va le pousser à se lancer à l'aventure.
     
    Il y a aussi une bonne dose d'humour, savamment distillée le long de l'histoire. Le personnage de Chaman (le berger des chats qui doit s'assurer que tous les enfants sont endormis) et le chat Tobermaury sensé s'occuper du sommeil de Tim contribuent à apporter un peu de légèreté dans le film, par quelques attitudes ou lignes de dialogues bien pensées.
    Les autres créatures jouent aussi un rôle dans l'allègement de l'ambiance, en particulier les Luminions, ou même les sortes d'animaux qui déposent la rosée du matin mais qui ont la fâcheuse manie de se souler avec...
     
    Nocturna n'est pas seulement un film mignon avec une histoire simpliste, c'est aussi une belle illustration de ce qu'est la peur du noir, de ce qui la provoque, et de comment elle peut être domptée. Tout arrive parce que Tim a peur du noir et qu'il déteste l'univers de la nuit, croyant qu'il n'est peuplé que de monstres qui n'attendent que l'extinction des lumières pour se jeter sur lui. Il va découvrir au fil de l'histoire que le monde nocturne est loin de ressembler à l'image qu'il s'en fait, et mieux encore, que chaque élément qui l'inquiétait tant a en fait une explication ... pas rationnelle .. ni logique .. mais une explication au moins.
    De fait, il apprendra à ne plus craindre l'obscurité, parce qu'il se met à aimer les créatures qui l'habite. Des petits luminions jusqu'aux Ebourriffeuses, en passant par le chef d'orchestre qui guide tous les bruits et grincements de la nuit pour en faire des symphonies.

    Derrière cette histoire de petit garçon qui cherche son étoile, il y a un bon message pédagogique pour apprendre aux enfants à ne plus craindre la nuit. Il y a derrière ce film, - du moins c'est ce que j'en ai ressorti- une volonté de dédiaboliser l'univers nocturne. En effet ce monde de la nuit est majoritairement représenté comme quelque chose à craindre, un monde peuplé de cauchemars et d'horreurs diverses et variées... Ici on l'aborde sous un angle totalement différent, d'autant plus que dans l'histoire, la créature malfaisante est créée par le petit garçon lui-même, qui est persuadé que la nuit c'est ça : une grande ombre qui avale toutes les lumières et plonge le monde dans une obscurité terrifiante.
    C'est donc naturellement en présentant la nuit sous un autre aspect (son véritable aspect selon le film), que l'histoire amène peu à peu le petit garçon à ne plus craindre le noir.
    Un message qui passe en douceur, porté par des images et une histoires adorables et très jolies.

    Bref, je n'ai plus qu'une chose à dire : Nocturna est un petit bijou d'animation qui mêle habilement poésie, fantastique et pédagogie.
     
    A découvrir d'urgence.
     

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    Réalisation : Mike Newell
    Casting : Jake Gyllenhaal, Ben Kingsley, Gemma Aterton, Alfred Molina ..
     
    Résumé :
    Un prince rebelle est contraint d'unir ses forces avec une mystérieuse princesse pour affronter ensemble les forces du mal et protéger une dague antique capable de libérer les Sables du temps, un don de dieu qui peut inverser le cours du temps et permettre à son possesseur de régner en maître absolu sur le monde.
     
    Une seul question subsiste : pourquoi ?
    Pourquoi continuer à adapter des jeux vidéos quand on sait qu'une fois sur deux cela donne une catastrophe ?
     
    Ne soyons pas trop durs, Prince of Persia n'est pas une catastrophe ... Si on est pas trop regardant, ou si on est sensible au physique de Jake Gyllenhaal. Il faut tout de même avouer que le scénario et surtout les ficelles qui le déroulent sont aussi visibles qu'un pachiderme dans une salle de classe.
    Après 10 minutes de film, le spectateur éveillé aura compris que l'esthétique se base sur celle des deux protagonistes (Gyllenhaal pour les filles et Aterton pour les garçons), que le méchant n'est autre que Ben Kingsley (on l'aura deviné à ses nombreux froncements de sourcils et son manque totale de potentiel sympathie - On en vient même à se demander comment il a pu berner aussi longtemps le roi et ses sujets ! ), et enfin que l'on se prépare donc à voir un film d'aventure basique qui n'arrivera malheureusement pas à la cheville du premier Pirates des Carïbes mais qui sera quand même moins pire que Resident Evil.
    Aucune déception possible puisqu'il n'y a aucun surprise. Tout est cousu de fil blanc, voir rouge, histoire qu'on comprenne tout bien.
    Côté technique.... Que dire... Côté réalisation c'est tout à fait classique, le réalisateur ayant pris le partie de ne surtout prendre aucun risque pour ne pas froisser Disney, et côté effets spéciaux, c'est parfois un peu lourd à digérer.
    J'ai tout de même apprécié le travail fait sur les séquences où le Prince Dastan utilise la dague et où le rendu est très sympa. On ne peut pas en dire autant des décors incrustés et des acteurs incrustés par dessus. Pour exemple de ratage je retiendrai la scène dans le temple où tout s'écroule et où nous avons droit à un magnifique Prince en 3D qui ne rend même pas hommage à la qualité visuelle du jeu vidéo. -Sans compter que l'éclairage de cette séquence est quelque peu hasardeux- .
    Les scènes d'actions sont sympathiques, principalement parce qu'il est agréable de retrouver des mouvements du personnage du jeu effectués ici par l'acteur, ce qui donne d'ailleurs quelques plans plutôt intéressants (même si ça reste de l'image de synthèse). Et puisque nous sommes dans l'action, j'ai bien aimé la troupe d'assassins dérangés ... Même si leur implication dans l'histoire est restée assez floue, ils donnent un peu de piment à l'histoire, ponctuent le rythme, et apportent quelques scènes d'action supplémentaires et bien menées. Ils fournissent notamment l'occasion de faire UN plan dans le film que j'ai trouvé splendide (mais que l'on voyait dans la bande annonce) : le serpent qui tente de mordre au ralenti.

    Ensuite, entre deux scènes d'action, nous avons les scènes entre les deux protagonistes, le bellâtre Gyllenhaal et la belle Aterton (pour ceux qui ne suivraient pas), qui manquent cruellement d'intensité et de romantisme. Très honnêtement j'ai trouvé plus de sensualité et de complicité entre Edward et Bella dans le premier Twilight. C'est dire.
    Ils sont beaux, ils sont jeunes, ils sont riches, ils ont du caractère (enfin ils essaient d'en avoir), mais les confrontations ne donnent rien de plus que des dialogues qui tombent à plat, des regards de merlan frit (ou de veau mort, au choix) et une impression de détachement complet.
    Jake et Gemma n'y croient pas une seule seconde. Nous non plus.
    Ils m'ont presque donné l'impression qu'ils n'essayaient même pas de nous faire croire à leur amour, qu'ils se contentent de réciter leur texte en y mettant le minimum syndical d'intention.
    C'est un flop sur ce point.
    Pourtant avec des acteurs pareils, ça aurait pu donner quelque chose de réellement passionné. Mais non.
     
    Enfin bref, malgré tout cela, je ne me suis tout de même pas trop ennuyée pendant la durée du film. Il est à prendre pour ce qu'il est, ni plus, ni moins : un film d'aventure de chez Disney. Malheureusement sans le petit côté piquant que peut apporter un Johnny Depp.

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    Réalisation : Jim Sheridan
    Casting : Natalie Portman, Jake Gyllenhaal, Tobey McGuire, Sam Shepard ...

    Résumé : 
    Sam et Grace sont un couple parfait, parents de deux adorables petites filles. Seule ombre au tableau, Sam est un marine, et il est appelé en Afghanistan. Grace apprend quelques temps plus tard que son hélicoptère s'est écrasé.
    Tommy, le jeune frère de Sam, se prend d'affection pour les fillettes et tâche de prendre soin de tous, aussi bien qu'il le peut.
    Pendant ce temps, en Afghanistan, Sam n'est pas mort.

     


    Les trois acteurs principaux sont pour moi trois bonnes raisons de voir le film. Et je n'ai pas été déçue, bien au contraire. Brothers dépeint un drame, malheureusement presque ordinaire, sur les conséquences de la guerre. Sur la destruction latente qu'elle provoque jusque dans le coeur des gens, soldats ou non. 

    Il n'est pas facile d'en parler tant le film est dense en émotions, porté en plus par le trio d'acteurs adultes brillants, mais aussi par les deux petites filles.. Surtout une en fait Bailee Madison qui, en plus d'être adorable, est d'une justesse incroyable dans son rôle. C'est rare que j'apprécie réellement les acteurs enfants au cinéma. Bien souvent, soit ils jouent assez mal, soit ils ont des rôles qui ne correspondent pas à leur âge (où on leur fait avoir des réactions et des raisonnements d'adultes).. Mais cette petite est juste parfaite dans son interprétation, ce qui ajoute beaucoup d'émotions au film, qui prend parfois le parti de nous montrer les évènements à travers ses yeux. Non pas en vue subjective ou avec une voix off, mais simplement par quelques scènes, quelques répliques, voire même simplement quelques regards.
    Pour cela aussi la réalisation est vraiment soignée et bien menée.
    Enfin pour en revenir au film, c'est réellement prenant, j'ai passé les deux heures accrochée à mon fauteuil, prenant de plein fouet toutes les émotions qui transcendent dans chaque scène, nous portant d'une tristesse vers un moment de joie simple, puis du doute, de l'incompréhension, de la folie .... Jim Sheridan ne cesse de nous faire passer d'une émotion à l'autre sans jamais nous lasser ni nous perdre.
    Grâce en plus au talent des acteurs principaux, il n'y a parfois même pas besoin de dialogues pour comprendre ce qui se passe. 
    C'est rare, en tout cas pour moi, de me rendre compte que je suis en train de m'imaginer les pensées du personnage à un moment précis. Je me souviens d'une scène en particulier dans Brothers, un plan où par la simple expression de son visage, Natalie Portman fait passer , comment dire, le sentiment d'absence qui l'étreint parce qu'elle fête son anniversaire et que son mari n'est pas là. Ne sera plus là. 
    Il y a quelque chose dans sa façon de jouer qui nous transmet clairement cette sensation de manque, cette prise de conscience qu'elle est seule, que c'est son premier anniversaire sans lui, et qu'il n'y en aura plus jamais d'autres.
    C'est une scène qui laisse sans voix, vraiment.

    Il y a aussi dans ce film, comme je le disais plus haut, toutes les réminiscences de la guerre et de ce que les soldats subissent ou font subir, parfois malgré eux, quand les pays se battent. Cette souffrance, ces traumatismes qui restent bien présents, trop, poussant parfois à la folie sans que l'on ne puisse rien y faire. Il y a aussi en toile de fond, l'incompréhension des gens qui restent en arrière. C'est un point qui est souvent passé sous silence, or c'est vrai qu'il fait aussi partie du traumatisme des soldats. Je veux dire qu'il est difficile de se remettre de quelque chose, quand vos proches vous regardent sans comprendre ce qui vous arrive. 
    Bref Brothers illustre tout cela avec beaucoup de talent.

    La relation entre les frères quant à elle, est mise en scène avec beaucoup de sensibilité. Il n'y a pas beaucoup de dialogues entre Sam et Tommy, simplement des regards, des sourires, des accolades.. parfois quelques mots. Mais c'est cette relation qu'ils entretiennent qui changera tout. 
    Ce qui est à la fois déroutant et vraiment intéressant avec ce film, c'est que cette relation fraternelle a énormément d'importance dans l'histoire, au niveau de la mise en scène elle est presque juste suggérée, mais malgré tout on sent très bien que cette fraternité est extrêmement importante. Pour les deux protagonistes.
    Quelque part c'est juste formidable de réussir à donner autant de crédit et d'importance à un élément qui est à peine montré dans le film. Mais ce qui en est montré est tellement bien fait que c'est suffisant pour que l'on comprenne bien la portée de cette relation.
    D'ailleurs sur ce point la fin du film est magistrale. Mais je n'en dis pas plus, je vous laisse découvrir!


    Un film à voir absolument.

     

     


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    Réalisation : Masahiro Andô
    Casting VO : Yuki Chinen, Tomoya Nagase, Akiô Otsuka...

    Résumé :
    Un rônin sans nom sauve un jeune orphelin, Kotarô, et son chien Tobimaru, lors d'un incendie. Pendant ce temps, une mystérieuse milice venue de Chine recherche Kotarô dans le but de l'utiliser pour accomplir un rituel occulte procurant la vie éternelle. Parmi eux se trouve Luo-Lang, un bretteur émérite assoiffé de combats aux ordres du seigneur de guerre Bai-Luan.
    Kotarô engage alors le rônin sans nom comme garde du corps en échange d'une pierre précieuse qu'un moine lui a donné, et ils décident de faire route ensemble.
    A partir de cet instant, leurs destins vont être inexorablement liés.

     

     


    Malheureusement raté au cinéma, j'ai rattrapé mon retard il y a quelques jours en visionnant enfin ce film d'animation! 

    Alors finalement j'en suis sortie un peu mitigée. L'histoire est intéressante, et l'animation plutôt bien réussie -notamment pour les combats au sabres qui sont très dynamiques (et bien sanglants!)-, mais il y a quelques longueurs qui auraient facilement pu être évitées.
    En fait ce sont des scènes entières qui s'avèrent un tantinet inutiles... Ils ont jugé opportun de placer des moments qui ne concernent que le Ronin et le jeune garçon, où on les voit gambader sur la plage, ou des scènes de repas ou n'importe quoi qui illustrent le fait qu'ils se rapprochent et se lient d'amitié. Voir peut-être même une sorte de lien filial, le ronin faisant office de père de substitution. 
    Une aurait été suffisante, ou alors plusieurs mais de manière un peu plus subtile, parce que là on sent le message clair écrit en gros! 
    D'autant que ça casse aussi un peu le rythme du film, qui aurait été un poil plus dynamique sans ces "interludes".

    Enfin, Sword of the Stranger reste malgré tout un très bon film d'animation, au design soigné et à l'histoire bien ficelée. 
    J'aurais aimé avoir plus de détail sur les "étrangers" justement, savoir d'où ils viennent et pourquoi ils sont là, de même que j'aurais aimé en apprendre plus sur le rônin, qui reste finalement assez mystérieux. A part son nom et le pourquoi de son comportement du présent -qui est même trop légèrement effleuré à mon goût- on n'en apprend pas beaucoup sur lui. 

    Un film à découvrir quand même !

     

     


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    Réalisation : Blair Hayes
    Casting : Jake Gyllenhaal, Swoosie Kurtz, John Caroll Lynch, Merley Shelton, Danny Trejo, ... 

    Résumé :
    Jimmy Livingston est un jeune homme pas comme les autres. Né avec un système immunitaire défaillant, il est obligé de vivre confiné dans une bulle aseptisée qui le protège du monde extérieur. Grâce à sa mère qui lui témoigne une attention de tous les instants, Jimmy est heureux.

    Mais celui-ci décide de sortir de son univers cloisonné lorsqu'il apprend que Chloé, son amie d'enfance, dont il est amoureux, s'apprête à se marier aux chutes du Niagara. Pour se lancer à sa recherche, Jimmy construit une bulle portable avec laquelle il peut se déplacer.

    Trouvé au détour d'une recherche sur un autre film de la filmo de Jake Gyllenhaal, j'ai découvert ce petit film -unique travail du réalisateur- sans prétention mais empli de bonne humeur. Bien sûr il ne faut pas s'attendre à un grand film exceptionnel, mais ça reste un road movie pétillant, plein d'humour, et très bien joué par tout le monde. 
    Jake Gyllenhaal, on le sait, est un excellent acteur, et ce film bien qu'assez ancien dans sa filmo le prouve une fois de plus. Il le propulse dans un rôle de jeune complètement naïf, ignorant du monde qui l'entoure, qu'il interprète avec brio et je suis persuadée qu'il a réellement du s'éclater à faire se film! .. Même si physiquement ça a quand même pas du être de la tarte!
    Attention il ne sombre pas non plus dans le rôle du clown, puisque son personnage souffre réellement d'une maladie (enfin d'un système immunitaire défaillant) et est donc perpétuellement paniqué à l'idée qu'un germe n'entre dans sa bulle et ne le tue. Cela reste une épée de Damoclès au dessus de sa tête, puisque la moindre "fuite" dans sa bulle peut causer sa mort. Il se heurte aussi évidemment à l'incompréhension des gens, et le rejet qui va avec.

    En sous-couche, les sujets traités sont quand même bien sérieux, puisqu'on y aborde donc la différence, l'acceptation de soi, des autres, le dépassement de ses peurs, mais également la difficulté représentée par l'éducation et surtout les conséquences de celle-ci tant sur les parents que sur les enfants.
    ... Et il y a aussi des motards, des adorateurs du bonheur, un cirque de "freaks" et des caissiers. !!

    Donc autant dire qu'on ne s'ennuie pas une seule seconde, et quand bien même le film est un peu cousu de fil blanc sur le scénario, les situations s'enchaînent à bon rythme sans que l'on sache jamais vraiment à quoi s'attendre. Mine de rien j'ai vraiment ri un bon paquet de fois (mention spéciale au guichetier pour les tickets de bus!) !
    Autre bon point, le film ne tombe jamais dans le mélo malgré les thèmes sérieux et même un peu durs qu'il aborde, c'est traité de façon légère, sans pour autant nous faire perdre de vue la gravité de certaines situations.

    Un film sans prétention donc, mais qui fait passer un excellent et très pétillant moment ! 

     

     

     


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    Réalisation: Guillaume Canet
    Casting : François Cluzet, André Dussolier, Kristin Scott Thomas, François Berléand, Jean Rochefort, Gilles Lellouche ...

    Résumé:
    Sa femme Margot a été sauvagement assassinée par un serial killer. Totalement détruit, Alex ressasse jour après jour le souvenir bouleversant de son amour perdu.
    Huit ans ont passé. Alex reçoit un e-mail anonyme. Il clique : une image... le visage d'une femme au milieu d'une foule, filmé en temps réel. Celui de Margot...

     

     

     

    Avec beaucoup de retard j'ai enfin vu ce film dont tout le monde me vantait les qualités. En effet, c'est un excellent film. Guillaume Canet signe là une preuve de ses talents de réalisateur -et encore une fois d'acteur puisqu'il apparaît furtivement dans le film-, avec un thriller bien ficelé servi par des acteurs extra! Mention spéciale à François Cluzet, qui joue définitivement très très bien! Il est parfait dans ce rôle où tout le dépasse mais où la certitude de devoir connaître la vérité et la volonté de retrouver sa femme l'emportent sur tout. 
    Pendant tout le film le spectateur se retrouve comme lui, balloté d'une piste à l'autre, d'indices en incompréhension, d'avancées en coups de poings dans l'estomac... Et petit à petit les pièces du puzzle se remettent en place. 

    La façon de traiter l'histoire est vraiment très intéressante, puisqu'elle permet -en nous plaçant au même niveau que le protagoniste : on ne sait rien-  de nous plonger totalement dans les évènements et de faire même monter un peu plus la tension. Puisque nous voulons absolument connaître nous aussi la vérité, on frémit chaque fois qu'il a un nouvel indice, ou que quelqu'un va parler de peur qu'il se fasse descendre avant qu'on ait eu le temps de savoir. Du coup on reste accroché à notre fauteuil pendant toute la durée du film.

    Seul léger bémol en ce qui me concerne, c'est qu'il m'a semblé que la vérité était un peu "grosse" ... Mais bon, ce n'est qu'un ressenti tout à fait personnel et ça ne gâche absolument en rien le film. 
    D'ailleurs ce dernier passage est juste extra, avec Mr Dussolier face à face avec Mr Cluzet. Un grand moment !

     

    Un film à voir absolument!

     

     

    Reste une interrogation, et si je croise Guillaume Canet un jour il faudra que je lui demande : le plan où François Cluzet et sa femme passent sur un sentier bordé de lauriers (si je me trompe pas) roses et blancs... Est-ce un clin d'oeil au Voyage de Chihiro ??

     

     
     
    Je me demande...

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    Réalisation: Mamoru Hosada

    Résumé:
    Bienvenue dans le monde de OZ : la plateforme communautaire d'internet. En se connectant depuis un ordinateur, une télévision ou un téléphone, des millions d'avatars alimentent le plus grand réseau social en ligne.
    Kenji, un lycéen timide et surdoué en mathématiques, effectue un job d'été au service de la maintenance d'OZ. A sa grande surprise, la jolie Natuski Jinnouchi, la fille de ses rêves, lui propose de l'accompagner à Nagano, sa ville natale. Il se retrouve alors embarqué pour la fête traditionnelle du clan Jinnouchi. 
    Il comprend bientôt que Natsuki ne l'a invité que pour jouer le rôle du " futur fiancé " et faire bonne figure vis-à-vis de sa vénérable grand mère. Au même moment, un virus attaque OZ, déclenchant catastrophe sur catastrophe au niveau planétaire. Car le monde d'OZ est si vaste et si complexe qu'en piratant les comptes des utilisateurs, le hacker accède à tout ce qu'il veut, du fonctionnement des feux de signalisations aux trajectoires des satellites....
    Kenji, avec l'aide de toute la famille de Natsuki, va se lancer dans un combat virtuel épique pour sauver OZ et peut-être même plus.

     

    A n'en plus douter, Mamoru Hosada est un réalisateur que je vais suivre de près! Après La Traversée du Temps, voilà qu'il nous présente un petit bijou bien sympathique du nom de Summer Wars ! C'est la première fois que je ressens dans un anime une réelle ambiance de famille. Souvent dans les scènes qui impliquent beaucoup de personnages, seuls les personnages principaux sont en mouvement, les autres se contentent d'être figés avec un sourire. Dans Summer Wars, il n'en est rien. tout le monde parle et tout le monde bouge. Ça court dans tous les sens, ça se coupe la parole, et l'animation en devient vite bluffante! Gérer autant de personnages ne doit pas être une chose aisée, mais ils l'ont fait ! Et avec brio en plus.
    La vie de cette famille étant aussi un peu le centre de l'histoire, c'était important que l'ambiance soit bien rendue, et là, ça ne fait aucun doute, le pari est réussi. J'ai trouvé cela très agréable et vraiment immersif d'assister à ces réunions, et à toute cette animation qu'une maison remplie d'enfants et d'adultes peut engendrer. D'abord ça donne beaucoup de vie à cet anime qui, somme toute, est assez calme ... (S'il n'y avait pas eu la famille, on aurait juste suivi un jeune garçon assis devant son ordinateur.. Passionnant non?), et ensuite cela aide grandement à l'attachement que l'on porte aux différents personnages. 

    Je pense d'ailleurs que cette différence aussi énorme entre le côté calme et timide du héros et l'excentricité et l'énergie qui se dégage de cette famille est tout à fait étudié. S'il ne s'était agit que de Kenji, l'histoire aurait sans doute semblé longue, lente et manquant de relief. Là, l'introduction de ces personnages qui sont à l'opposé de lui (tant par l'âge, que le caractère..) donne beaucoup d'énergie et de saveur à l'ensemble.
    De même, le réalisateur a su judicieusement placer quelques scènes de contemplation pure, où rien vraiment ne se passe.. Tout cela permet de souffler un peu entre deux batailles sur OZ ou deux repas bien arrosés dans la famille! 
    J'ai quand même trouvé que parfois ces changements de rythme étaient un peu bancals, surtout parce qu'à plusieurs reprises, j'ai trouvé l'un ou l'autre plan un peu long sans que ce soit réellement justifié. (Du moins à mon sens.. Après je ne suis pas dans la tête du réalisateur ! ) 
    Enfin il n'empêche que l'on ne s'ennuie pas une seule seconde malgré donc c'est "temps-morts" qui passent de temps en temps. 

    Parlons maintenant un peu du chara-design et de l'animation... Une seule chose à dire : c'est beau. Bon après, le chara-design, ça reste tout à fait subjectif. Personnellement j'aime beaucoup le style, mais ça peut ne pas plaire à tout le monde. Par contre pour ce qui est de l'animation, vraiment rien à redire. Comme je le disais au début de ce message, les scènes en famille sont bluffantes ! De même que l'animation des personnages quand ils sont plus isolés, les gestes et les attitudes sont très représentatrices de leur caractère respectif.
    Et enfin, les scènes dans OZ, entièrement réalisées en images de synthèse sont encore plus impressionnantes!! Surtout lors des combats, l'animation est super fluide, la mise en scène très dynamique, ce qui donne énormément de punch aux séquences! 
    D'ailleurs en parlant d'OZ, le design général de l'univers virtuel est vraiment sympa! 


    L'histoire, même si elle est un peu simple, n'en reste pas moins originale sous certains aspects : le traitement général, avec ce combat virtuel mis en parallèle avec la vie de la famille, est une excellente idée.. Idée qui permet d'éviter une narration trop linéaire, et qui donne du pep's au film.

     




    Un petit bijou, à découvrir!


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    Réalisation : Nizo Yamamoto

    Résumé :
    Après la séparation de ses parents, Miyori se sent de trop et ce sentiment est renforcé lorsque son père lui annonce qu'elle devra aller vivre chez ses grands parents, à la campagne, pendant quelques temps. Habituée à la vie en ville, Miyori rejette en bloc tout ce qui se passe dans cette nouvelle vie, à commencer par les esprits de la forêt qu'elle peut entendre et voir et qui lui annoncent qu'elle est la nouvelle gardienne de la vallée. Elle refuse catégoriquement cette place. De même qu'elle rejette l'amitié que lui proposent les enfants de sa nouvelle école.

    Miyori finira-t-elle par s'habituer et accepter ce rôle de gardienne suffisamment tôt pour protéger ce lieu que les humains menacent avec la construction d'un barrage?

     

    Alors très franchement, je l'ai trouvé nul. Les nombreuses critiques négatives que j'en ai lu sont souvent basées sur la comparaison entre ce film et Princesse Mononoke.... Ce n'est pas ce que je mettrai en avant, bien sûr on ne peut nier certaines similitudes entre les deux films (en même temps Mr Yamamoto était le directeur artistique sur Princesse Mononoke...) mais ce n'est pas si ressemblant que cela. 
    Non donc ma critique ne vient pas d'une quelconque comparaison, mais bien du film lui même, que j'ai trouvé très bancal. Que ce soit sur le rythme, la mise en scène ou même les réactions de l'héroïne, c'est bancal. C'est la première fois que j'ai l'envie de prendre un film et de le remonter entièrement. Pas pour changer le sens de la narration, mais pour dynamiser un peu le tout. J'avais l'impression, sur les scènes de dialogues, qu'ils avaient laissé chaque fois le petit moment où on dit "ça tourne... action" et où l'acteur est à l'écran mais reste impassible avant de déclamer son texte! Du coup les dialogues manquaient cruellement de pep's, de tempo et d'intensité. Il y a presque un blanc entre chaque ligne de dialogue, c'est leeeeent.
    Et l'animation -pas très fluide- n'arrange rien.

    L'histoire elle aussi est un peu bizarre, surtout dans la manière de développer le personnage et d'amener les changements dans sa personnalité. La plupart de ses réactions sont totalement incompréhensibles car rien n'est développé. Elle se sentait rejetée par ses parents, pourquoi rejette-elle les esprits de la forêt qui ne lui veulent que du bien et qui l'aiment et l'attendent depuis qu'elle est toute petite? Ce n'est même pas parcequ'elle n'y croit pas, puisque rien ne semble l'étonner et jamais elle ne dit que les esprits n'existent pas ou des choses comme ça.
    Pareil, elle repousse les élèves de sa nouvelle école qui ne font que l'accueillir chaleureusement et lui offrent leur amitié.
    Du coup ça lui donne un peu des réactions d'enfant gâté alors que ce n'était vraiment pas le cas ... D'où une incompréhension totale.
    Incompréhension également quand elle se met soudain à protéger la forêt... Il n'y a rien qui indique un changement léger dans sa manière de faire ou de penser, et puis d'un coup pif pouf elle se sent l'âme d'une gardienne guerrière.

    Donc bref, un film devant lequel je me suis un peu ennuyée quand même, trouvant le temps long, les actions manquants de rythme et les esprits de la forêt affreusement laids! 

    Un film dont on peut se passer. 


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    Titre original : Byousoku Go Senshimetoru.
    Année de production : 2007
    Réalisateur : Makoto Shinkai


    Résumé:
    Savez-vous que les pétales de fleurs de cerisiers tombent à une vitesse de 5 cm par seconde?
    Takaki et Akari sont amis, et aussi amoureux l'un de l'autre, mais la distance qui les sépare est aussi invariable et absolue que la vitesse des pétales de fleurs de cerisiers.




    Si le résumé peut donner un air à l'eau de rose, ce film d'animation en trois actes ne l'est absolument pas. Tout d'abord et avant tout, il est d'un esthétisme est une beauté rarement égalée (pour ne pas dire jamais) en matière d'animation japonaise. Chaque plan est un véritable tableau, un enchantement pour les yeux tout à fait hypnotique tant le traitement des couleurs et la mise en lumière sont magnifiques... 
    Rien que pour cela, ce film doit être vu absolument (et de préférence au moins en Blue-ray).
     
    Ensuite, il y a l'histoire bien sûr. Le film est coupé en trois actes de 30 minutes chacun, qui raconte donc l'histoire de Takaki, amoureux de son amie d'enfance, mais qui n'ose jamais le lui avouer. Comme je le disais, malgré les apparences, ce film est loin d'être à l'eau de rose, en fait il est surtout emprunt d'une profonde mélancolie. Tout va assez lentement, tout le temps, donnant un côté fataliste à l'histoire qui l'était déjà bien suffisamment depuis le début. 
    Le film commence dans les années 90 et se termine de nos jours, donc nous suivons l'évolution de Takaki au fil des ans, sa perception des choses, et son détachement de plus en plus grand par rapport aux autres personnes et à sa vie même. Il y a vraiment quelque chose de profondément touchant dans ce film, le protagoniste, même s'il ne parle pas vraiment beaucoup, nous fait passer un sentiment que, je pense, nous avons ressenti ou nous pouvons tous ressentir un jour. 
     
    Comment mettre des mots finalement sur une émotion, parce que ce film, c'est cela. Une émotion. Par les images, par la musique, par le thème même qui est abordé, une histoire d'acte manqué. Le genre qui suivra toute la vie, provoquant cette douleur latente, et ce détachement progressif. 
    Et puis cette mélancolie est partout, chaque plan aussi magnifique soit-il inspire cette distance, sans doute parce qu'il y a rarement une foule (à part quand il est dans le train), en général il y a un ou deux personnages, ou parfois même aucun. Ça accentue le sentiment de vide causé finalement par le départ de Akari. 

    Bref, je ne voudrais pas non plus trop en dire...

    C'est un film à découvrir, à ressentir surtout. Il m'arrive encore de le lancer, simplement pour me laisser emporter par tout ce qui s'en dégage.

    Vraiment, vraiment, vraiment magnifique.   

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  •  

     
    Réalisé par Sidney Lumet, avec Vin Diesel .. et quelques autres. 
     
    Résumé :
    Déjà incarcéré pour trente ans, Jackie DiNorscio (dit Jackie Dee) se voit offrir une réduction de peine s'il témoigne contre ses amis les plus proches. Dégoûté par la bureaucratie du système pénal et refusant de trahir sa "famille", Jackie décide d'aller au procès à la fois en tant qu'inculpé et en tant qu'avocat.
    Avec son humour extravagant et outrancier, sa détermination farouche et sa loyauté sans faille, il devient vite la vraie vedette de ce procès, ne cessant de surprendre le juge, le jury, sans parler de ses co-inculpés plus ou moins sceptiques...
     
    --Inspiré d'une histoire vraie, les dialogues de la majeure partie du prétoire sont issues des minutes mêmes du vrai procès --
     
    Alors j'avoue être un peu sceptique par rapport à l'impression que m'a fait ce film. C'est certes une très belle illustration de la loyauté et d'une force d'esprit peu commune, mais je ne sais pas, il y a quelque chose qui m'empêche de tout simplement dire "wow". 
    Je ne me suis pas ennuyée, loin de là même puisqu'à la fin du film je me suis dit "déjà?" .. Donc le temps est passé plutôt vite, mais j'ai trouvé le début du film un peu chaotique, puisqu'ils résument -en gros- 20 ans de sa vie en 5 minutes. Du coup au commencement je n'étais pas sûre que ce que je voyais était en train de lui arriver ou bien si c'était des flash-backs ou autre chose... Le flou total. Puis après un moment ça se calme, et le "vrai" film commence.
    L'entièreté de l'histoire se passe dans le tribunal, finalement c'est presque un huis-clos! On suit l'évolution du procès et quelque part aussi l'évolution des sentiments des prévenus envers Jackie. Certains ne lui accordent aucun crédit au début pour finalement se rendre compte qu'il fait tout ça pour eux.
     
    De fait, c'est donc une très belle histoire de loyauté et de don de soi aussi quelque part, puisque tous sont relâchés sauf lui qui continue à purger sa peine. Mais j'ai trouvé que finalement le film n'appuyait peut-être pas assez sur cet aspect là en fait. Disons qu'on a plus -à la fin du film- l'impression qu'il s'est fait avoir plutôt qu'autre chose. 
    On sent, de manière assez diffuse, qu'il n'a vraiment pas fait ça dans un but intéressé et que son seul souci c'était effectivement de sortir ses "amis" des griffes de la justice, mais ce n'est vraiment pas assez souligné. Et donc je me suis retrouvée à la fin à me dire qu'il prenait tout sur le dos à cause d'eux et que quelque part, ce n'était pas "juste".
     
    Une chose tout de même qu'il faut mettre en avant, c'est la performance de Vin Diesel. Il est clair et acquis que Vin Diesel c'est plutôt un genre de monsieur muscle qui joue dans des films tout aussi musclés. Du coup, le voir dans ce rôle qui est un peu à contre-emploi, c'était vraiment intéressant. D'autant plus qu'il s'en sort vraiment très très bien! 
    Je n'aurais pas vraiment cru ça possible, et pourtant! 
    Très bonne surprise du coup!
     
    Bon alors euh.. Je vais pas spécialement le conseiller, mais pas le déconseiller non plus.. Alors.. Faites comme vous le sentez. 

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  • RTT

     

     
     
    Réalisé par Frédéric Berthe, avec Kad Merad, Mélanie Doutey, Manu Payet...
     
    L'histoire: 
    Arthur mène une vie sans histoires, en couple depuis 7 ans, il souhaite profiter d'un weekend de RTT pour demander sa compagne en mariage. Mais tout bascule, elle le quitte pour partir avec un jeune riche américain, et il apprend dès le lendemain qu'elle va se marier à Miami. Ni une ni deux, il fonce à l'aéroport pour empêcher le mariage. Malheureusement pour lui, une voleuse de tableau professionnelle se servira de lui comme d'un passeur pour une toile qu'elle vient de subtiliser dans un musée. Les ennuis ne font que commencer.
     
    Alors... Que dire.. Que dire que dire sur ce film qui aurait pu être drôle mais dont les ficelles du scénario sont tellement énormes que l'on devine tout avant que ça n'arrive. Aucune surprise donc, tout est couru et attendu, pas de prise de risque, pas de réel challenge et si je l'avais vu seule, je pense que je me serai endormie tellement tout est prévisible.
    Mais là du coup, nous étions deux, alors on s'échangeait nos idées sur ce qui allait suivre.
    100% de réussite. Aucune erreur sur nos pronostics. 15 minutes après le début du film, j'avais déjà deviné la plus grosse "surprise", qui n'arrive qu'à la fin.
    Ensuite très franchement, le couple Doutey/Merad, on y croit que très moyennement. D'abord parce que Merad en jeune premier (tout charismatique et excellent acteur qu'il soit) ça fait doucement sourire, et ensuite parce que le début de romance est très mal amené avec un scène bateau à souhait.
    Puis le scénario.... J'ignorais que lorsqu'un criminel se rendait sur le sol des Etats Unis, la police française avait tout à fait le droit de venir le poursuivre jusque là bas, réquisitionner des véhicules et tout ça. Mais bon soit, on va dire qu'ils s'étaient entendu avec la police locale.
    Ensuite beaucoup de clichés sur le fait que les français ne savent pas parler anglais, enfin surtout les flics. On ne me fera pas croire que pour aller chercher un criminel aux States, la police française choisit exprès les seuls enquêteurs qui parlent pas un mot d'anglais.... Un peu limite ça aussi.
     
    Question action et cascades, c'est.. Comment dire.. très français. -Bon j'avoue que nous venions de regarder Gamers (ou "Ultimate Game", en français) de Mark Neveldine et Brian Taylor. Alors forcément question comparaison de l'action........ 
    Donc c'est pas très bien rythmé, c'est pas très impressionnant et c'est filmé assez calmement. Peut-être trop en fait. La plus grosse scène d'action c'est Kad Merad qui court de toit de bus en toit de bus (tous à l'arrêt bien entendu), et le duo Merad/Doutey qui passe sous un poids lourd avec leur voiture.
    Rien de bien palpitant.
     
    Côté humour, bon y'a toujours quelques répliques et attitudes de Kad Merad qui parviennent à nous arracher un sourire, mais c'est quand même très laborieux. On a plus rit à prévoir les dialogues à l'avance qu'aux blagues qui sont lancées de temps en temps.
     
     
    Bref, un film à éventuellement regarder uniquement si on a absolument rien de mieux à se mettre sous les yeux. Enfin disons que s'il ne vous reste que Cinéman ou RTT.... Préférez RTT quand même.

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  •  
     
    Réalisé par Yann Moix, avec Franck Dubosc, Franck Dubosc et Franck Dubosc.

    L'histoire :
    Un prof de math coincé et un peu beauf se retrouve en possession d'une amulette magique lui permettant de rentrer dans n'importe quel film (à la place du personnage principal) pour aller sauver l'impératrice Sisi, enlevée de son film par un vilain méchant.


    Soyons franc, j'ai longtemps hésité avant d'en faire un sujet... Me demandant sérieusement si ça méritait que j'en fasse un. Et puis finalement, c'est comme pour Twilight, j'aime bien développer, même quand je pourrais tout à fait résumer ma critique à : ce film est l'un des films les plus pourris que j'ai jamais vu!!!

    Mais soyons sport et développons un peu ce point de vue, certes fort tranché mais au demeurant très vrai.

    Alors déjà, l'histoire.
    Une histoire absolument invraisemblable que l'on aurait pu accepter si au moins il n'y avait pas eu des incohérences et des facilités quelques peu affligeantes. Par exemple : comment faire qu'un médaillon magique lâché dans un film se retrouve entre les mains d'un prof de maths introverti qui ne va jamais au cinéma?
    Réponse (et là déjà à 10 minutes après le début du film, je me suis dit que Moix prenait un peu le spectateur pour un con -ça commençait bien -) : il va chez un bouquiniste, achète une pile de vieeeeeux bouquins de maths sur des théories complexes et PAF! Le médaillon se trouve dans un livre rédigé par un illustre mathématicien. Le rapport avec l'impératrice Sisi qui a jeté son médaillon dans l'herbe du film où elle se trouvait? Aucun.

    ...Je crois que faire apparaître le médaillon sous son paillasson serait mieux passé..

    A 15 minutes du film, deuxième incohérence. Au tout début, l'une des premières lignes de dialogue avec la voix de Dubosc en Off, c'est : "je suis le premier homme a avoir marché dans un film." Et on le voit mener une vie de star à Hollywood, et il explique ensuite que le film va raconter comment il en est arrivé là. Donc on fait un bon de je ne sais combien de mois en arrière, et on découvre sa vie de petit prof étriqué blablabla. BREF!

    Or donc, 15 minutes après le début du film et une fois qu'il a trouvé le médaillon, il discute avec Pierre Richard (qui joue son propre rôle) qui visiblement connait tout des secrets de ce médaillon (d'ailleurs ça non plus c'est pas du tout expliqué, mais qu'est-ce que c'est pratique dans le scénario!), et celui-ci lui dit qu'il n'est pas le premier homme à marcher dans un film, que d'autres s'y sont essayé mais que tous ont été piégés par le vilain pas beau.
    Là encore, à 15minutes d'intervalle, deux dialogues qui se contredisent totalement. J'ai un peu plus la sensation que ce film va me prendre pour une débile mentale. .. Et bien je n'étais pas au bout de mes surprises.

    Passé les incohérences (genre à la fin du film il n'y a absolument aucun rappel du tout début, je veux dire qu'on ne revient pas à l'instant où l'histoire avait commencé c'est à dire sur lui qui vit comme une star parce qu'il se ballade de film en film. Non non. La boucle est même pas bouclée..) il reste l'humour.
    Aaaaah l'humour.....

    Qu'est-ce que l'humour selon Yann Moix? Et bien de gros gags bien lourds que l'on passe 10, 20, 30 fois de suite pour remplir le film et sans doute aussi parce que lui ça le faisait bien marrer. Seulement il a oublié de penser au pauvre spectateur supplicié qui déjà la première fois ne trouvait pas ça drôle, mais qui, au bout de 3 minutes du même gag, quitte carrément son siège pour aller chercher de la glace, sans même prendre la peine de faire "pause". -Comme j'ai plaint les gens qui étaient allés le voir au cinéma à ce moment là!!-
    Et le PIRE, c'est que lorsque je suis revenue, il était passé à un autre gag qu'il a de nouveau fait 15 fois de suite.
    Sérieux ça sentait vraaaaaiiiment le remplissage!

    Passons maintenant au jeu des acteurs. Principalement bien entendu : Franck Dubosc. Je ne suis pas une fana de cet humoriste, encore moins quand il fait l'acteur, mais j'avais bon espoir en me disant que puisqu'il jouait différents rôles, il jouerait alors de manière différente à chaque fois.
    Enfin le "bon" espoir.. Le "Fol" espoir plutôt.
    Au final, qu'il soit Robin des Bois, Zorro, Barry Lindon (oui ça fait mal), le type de Taxi Driver ou d'Orange Mécanique (oui c'est très douloureux aussi), il joue toujours le gros beauf de Camping. Absolument zéro variante dans son jeu. En fait on ne voit même pas de différence avec le début du film où il est sensé être un prof de maths introverti. Quel que soit son rôle ou son costume, il reste invariablement le même.
    Du coup, un seul constat s'impose rapidement dans le cerveau du spectateur qui ne s'est miraculeusement pas encore endormi : Il joue vraiment comme une truffe.

    Quant aux autres acteurs : Pierre Richard joue Pierre Richard le maladroit qui en fait trois tonnes. Pef (que pourtant j'aime bien) parvient à être chiant tellement il sur-joue constamment. Et celle qui joue l'impératrice, elle est juste insipide.

    Ensuite la technique. Aller, rapidement.
    Un ratage complet. Le montage, c'est du n'importe quoi, il y a des fautes de raccord grosses comme les cordages du Titanic!! A croire qu'ils ont fait le film à 4 en fait : Yann Moix et les acteurs principaux. Ou alors le scripte était aveugle je sais pas.. Mais faire un plan où Pierre Richard est habillé d'une veste jaune à manches longues, et un plan tout de suite après où il est en chemise blanche avec les manches retroussées, c'est balèze de pas avoir remarqué la différence!!
    Côté lumière et décor, c'est franchement pas mieux. Le lycée dans lequel il évolue est totalement improbable, on se croirait dans les bureaux des Experts Miami, avec toujours des lumières rouges et bleus et orange très tranchées et des atmosphères totalement aseptisées. Je doute sincèrement qu'un tel lycée existe réellement.
    Les incrustations aussi entre les images d'archive et le film sont ratées, ils n'ont même pas cherché à harmoniser le tout. (Après tout pourquoi se faire suer? Au point où il en est à nous prendre pour des cons...)
    Même le son est pourri. D'ailleurs il était tellement pourri après le tournage qu'ils ont tout redoublé en post-synchro. Résultat : c'est pas synchro du tout.



    En bref : Si Dragon Ball Evolution avait bafoué un manga cultissime et par extension un peu la culture japonaise, Cinéman lui, réussit l'exploit de bafouer l'entièreté des oeuvres cinématographiques considérées comme "classiques" et "cultes".

    C'est un massacre. Vraiment affligeant et d'une nullité rarement égalée.

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    Réalisé par Gerald McMorrow
    Avec Eva Green, Sam Riley, Bernard Hill, Ryan Phillip...
    Date de sortie : 7 avril 2010, directement en DVD, sous le titre français () de Dark World. ( ...  )

    Résumé :
    Meanwhile City, ville futuriste où les religions dominent et sont obligatoires. Quiconque n'est pas lié à un culte, même le plus insensé comme celui du mode d'emploi des machines à laver, sera pourchassé, arrêté, et exécuté. Preest est l'un des rares non-croyant. Son travail : assassin. Sa mission : venger la mort d'une petite fille de 11 ans.
    Londres, aujourd'hui. Milo se fait larguer devant l'autel pendant la répétition de son mariage, bizarrement il croise sans cesse la silhouette de son amour d'enfance. Emilia est artiste, elle tente de faire aboutir un projet pour l'université.. Quant à Esser, il cherche son fils.
    Tous sont perdus, les deux mondes se rejoindront peut-être.



    Sur les conseils avisés de mon petit frère, je me suis procurée ce film que j'ai regardé hier avec grand plaisir!

    Avec un casting pareil, et une telle qualité, je me suis demandée pourquoi il n'était pas sorti au cinéma.. Mais finalement il est peut-être trop "underground" dans sa réalisation -et côté effets, bien que très soigné, on sent un "petit" budget.-. Franchement glauque à certains moments, plutôt violent, il n'en reste pas moins très intéressant, avec un scénario vraiment bien construit!
    Pour un premier film, Gerald McMorrow signe quelque chose de très soigné, et d'où émerge pas mal de questions sur les gens, les rencontres, les actes manqués et ce qui nous pousse à faire certains choix.
    Enfin en tout cas je me suis posée quelques questions moi-même..

    Côté technique, rien à redire (y'a moins de sautes d'axes que dans Iron Man 2....  ), même si on sent parfois l'incrustation des matte-paintings (qui sont à tomber par terre!!! J'adorerais pouvoir en faire des aussi beaux!!), la plupart des décors ont été construits je pense, du coup on y croit! Ça fait plaisir de voir un film où tout n'a pas été fait sur fond bleu! Ça contribue je pense au fait que les acteurs sont vraiment plongés dans leurs rôles!
    D'ailleurs ils jouent tous très bien, j'ai toujours une légère préférence pour Bernard Hill, que je trouve tellement excellent et pourtant tellement sous-exploité au cinéma  !

    J'ai vraiment trouvé l'histoire passionnante, on nage dans le flou pendant un bon quart du film, mais alors même qu'on l'avait pas vraiment remarqué, les pièces du puzzle se mettent en place petit à petit pour nous amener doucement mais sûrement à la conclusion du film. La conclusion n'est d'ailleurs pas seulement le fait de voir enfin la vérité, car ça se termine également sur quelque chose qui apporte vraiment une "réponse" aux divers sujets évoqués dans le film.

    Un très très bon film que je recommande chaudement, et qui mérite d'être connu!!
     

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    Film Sud-Coréen, réalisé par Jae-young Kwak, avec Cha Tae-Hyun et Gianna Jun.
     
    Résumé :
    Gyeon-Woo, jeune étudiant dont l'avenir est incertain, rencontre sur le quai du métro une fille complètement saoule. Il lui évite un accident mortel de justesse. Une fois à bord du métro, cette fille se sent tellement mal qu'elle ne peut s'empêcher de vomir sur un passager et d'appeler, sous l'effet de l'alcool, Gyeon-Woo par "Mon Chérie". L'étudiant ne peut ainsi laisser cette fille toute seule dans cet état. Commence alors les aventures d'une nouvelle amitié...
     
     
    En voilà une comédie romantique qu'elle est sympathique!
    D'abord et avant tout, c'est drôle... Principalement parce que parfois les acteurs en font des tonnes, et parce que ça a indéniablement un côté très "manga" dans le style d'humour assez absurde. Mais que cela ne rebute personne (même si je le comprendrais, car tout ça passe à merveille et donne un côté très rafraîchissant à ce petit film sans prétention.
    Rafraîchissant et innovant aussi quelque part. Pour ceux et celles qui regarderaient beaucoup de "dramas" (des séries japonaises -ou coréennes d'ailleurs aussi- généralement issues de mangas ou animes) peut-être pas, mais pour les autres, habitués aux comédies stéréotypées américaines, ça ne peut qu'être que dépaysant!
    On se laisse vite emporter par le duo de protagonistes, et surtout on s'y attache au fur et à mesure que l'histoire se déroule sous nos yeux.
    Ce qui est bien fait c'est qu'on apprend à les connaître presque au même rythme qu'eux apprennent à se connaître... De fait, à part certaines pensées de Gyeon-Woo que l'on connait puisqu'il est le narrateur de l'histoire, on ne sait rien d'eux. C'est à mesure que le film avance que, via les dialogues ou les situations, on comprend un peu mieux le pourquoi du comment.
    Ça ne rend le tout que plus touchant encore...
    La dernière partie du film d'ailleurs est vraiment poignante... Sur les deux premières parties, il y a des moments tristes, qui sont distillés avec beaucoup de sagesse aux moments importuns afin de nous guider peu à peu vers cet épilogue. Doucement mais sûrement, les éléments se mettent en place et on comprend peu à peu, tout comme Gyeon-Woo, quels sont les sentiments de son amie.
     
    Bref, je vous invite à découvrir ce joli petit film, qui, s'il n'est pas un chef d'oeuvre du 7eme art, aura tout de même le mérite de vous faire rêver et de vous mettre de bonne humeur. Ce qui est le plus important.
     

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