• L'auteur, Masashi Kishimoto, nous offre là un très chouette manga, plein de passion, d'encouragement, d'entêtement, de bonne humeur, d'humour, d'action, de dépassement de soi.. etc etc etc.
    Thèmes de prédilection pour les "shônens" sans doute, mais qui, dans Naruto, sont vraiment bien exploités. A vrai dire, c'est un peu le seul manga (après les recueil de Tsukasa Hôjô) à m'avoir mis la larme à l'oeil. Parce que les personnages sont touchants, et qu'il n'y a personne de complètement méchant et personne de complètement gentil. En fait il ne tombe pas dans le stéréotype et c'est plutôt bien.
    Bien sûr, le héro Naruto n'est pas méchant, mais il a en lui un démon scéllé, Kyubi -le renard à neuf queues-, et parfois, sous l'émotion forte il lui arrive de devenir passablement agressif.

    Et c'est son histoire à lui qui est contée, l'histoire de Naruto, un jeune garçon de 12 ans qui veut devenir ninja pour pouvoir un jour accéder au titre d'Hokage. Histoire que tous reconnaissent sa valeur. Car comme il a le démon en lui, la majeure partie de la population du village l'évite et le déteste, le démon renard étant responsable de beaucoup de morts...
    Sur sa route il va rencontrer des tas de gens, qui vont l'accepter et lui permettre d'avancer dans la vie et de s'approcher de son rêve.

    Ce qu'il y a de bien aussi dans cette série, c'est que l'auteur peut passer un volume entier sans parler de Naruto. Il donne aussi de l'importance aux personnages secondaires, et c'est ce qui leur donne tout leur poid et leur crédibilité. Parfois c'est un peu long de se taper l'histoire de chacun, mais comme c'est bien amené, ça reste agréable.

    J'aime aussi beaucoup les dessins, ils sont simples et sans trop de détails, mais les expressions et les actions sont bien rendues, alors c'est parfait! Point trop n'en faut!!

    Je suis aussi en train de suivre l'anime tiré du manga, et ma foi, ça vaut le détour. C'est très bien mené et on reste accroché tout le long! Sympa comme tout. Bien prenant!


    Enfin voilà, si vous êtes en manque de manga et que vous aimez les actifs, prenez Naruto, c'est une valeur sûre!

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  • Réalisé par Dany Boyle, à qui l'on doit l'excellent Trainspotting et le parait-il (pas vu encore) très bon 28 days after, Sunshine ne détonne pas dans la lignée des bons films.

    Je lui reprocherais seulement son scénario on ne peut plus courru : Le soleil se meurt, une équipe est envoyée dans l'espace pour aller poser une bombe nucléaire sur l'astre afin de le relancer. Un premier vaisseau avait été envoyé, mais on avait perdu le contact avec eux depuis 7 ans. Et forcément, oh surprise Rolling Eyes , ils captent un signal de détresse du dit premier vaisseau, et le retrouve, avec plus aucun survivant. .. Quoique...

    Donc bateau et sans surprise. Ce qui surprend plus c'est que le film est monté en deux temps. Le premier pour la vie à bord, les tensions entre les personnages (tous campés par des acteurs excellents -aaah Cillian Murphy, un acteur qui monte, qui monte et qui sonne juste!), et toute la philosophie qu'on peut trouver en approchant de l'astre qui nous maintient en vie.
    Là l'ambiance se dégrade peu à peu, bien qu'ils tentent tous de garder la tête froide (pas facile quand la température à l'extérieur du vaisseau dépasse le millier de degrès.. ... ok elle était facile
    ), et de se soutenir mutuellement. La tension est palpable, et bien qu'on soit au milieu de l'univers infini, on se sent drôlement claustrophobe!
    La deuxième et dernière partie, c'est à partir du moment où ils retrouvent le premier vaisseau, et qu'ils le visitent. Là ils subissent non seulement des dommages qui les conduiront tous à une mort certaine (plus assez d'oxygène pour le voyage de retour, mais en plus, pas assez pour les 8 membres qu'ils sont... euh.. on tire à la coure paille les gars?), mais se retrouvent avec un membre d'équipage en plus, inconnu.

    Ce qui est bien finalement, c'est que Boyle a fait le choix de ne pas s'attarder sur ce dernier évènement. Alors oui, c'est la partie du film où on sursaute beaucoup et où c'est hyper stressant, mais en fait ce n'est qu'un moyen de faire monter la tension avant le final. Grandiose au demeurant.
    Autre bon point: il ne s'attarde pas non plus sur les familles éplorées sur Terre. (MERCI! ça nous change d'Armagedon) On ne les voit qu'à la fin, et ça ne nous manque pas du tout, au moins, on reste sur le vaisseau avec les personnages. (et on souffre de claustrophobie, et on aimerait bien sortir prendre l'air!)

    D'un point de vue technique, c'est maîtrisé sur tous les plans, (j'ai pas accroché spécialement avec les plans flous/mouvants sur le passager clandestin.. mais bon.. on va pas râler pour 5 plans sur tout le film!), la lumière est drôlement crédible et participe vraiment à l'ambiance du film (ce qui est rare de nos jours), étudiée pour sans doute. (au directeur photo : bravo).
    Quant aux effets, ça passe tout seul, à aucun moment je me suis dit "tiens, ils sont pas dans l'espace..", ils sont invisibles, on s'y croirait!
    A tel point que ça m'a fait bizarre de voir des photos du tournage et de constater que, bin oui, ils étaient en studio et pas dans l'espace.

    Bref, les critiques sont partagées sur ce film, mais je pense sincèrement que tous les fanas de science-fiction, ainsi que les fanas du travail de Boyle, ainsi que les amateurs de film en tout genre, peuvent y aller. C'est un beau spectacle, c'est rondement mené, et ça vaut le coup d'être vu!


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  • Réalisé par Marc Lawrence, avec Hugh Grant et Drew Barrymore.

    Un film absolument sans surprises!!
    Mais toutefois sympathique à regarder. Bon, je vous l'accorde, il peut attendre d'être vu en dvd, vous ne raterez pas grand chose!

    Hugh Grant est comme à son habitude dans son rôle de d'habitude (quoiqu'un peu plus sympa cette fois), et Drew Barrymore est comme à son habitude pleine de fraîcheur et de bonne humeur. Le duo fonctionne bien, on y croit, et voilà.
    Maintenant, question scénario, c'est une comédie sentimentale assez bateau, qui ne révolutionnera pas le genre, mais c'est assez drôle (quoique j'ai plus rit devant "Two Weeks notice" - l'amour sans préavis pour les non anglophones, avec Hugh Grant et Sandra Bullock.), sans tomber dans le ridicule. Les blagues sont légères et passent bien


    Un bon divertissement pour nous les filles, sans plus.

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  • Réalisé par Chris Noonan, avec Renée Zellweger, Ewan Mcgregor et Emily Watson.

    Si ce film ne fera pas une grande carrière au cinéma, il n'en est pas moins très agréable à regarder. Pourtant je n'apprécie pas particulièrement Renée Zellweger, et je l'ai même trouvée un peu trop pincée parfois dans son rôle... Cependant, son interprétation est bonne, et le personnage de Beatrix Potter prend bien vie sur la pellicule.
    En fait c'est surtout une belle histoire de courage et de revanche sur la vie, d'affirmation de soi à une époque où les femmes n'avaient pas grande place dans la société. C'est un film plein de bonne humeur, de légèreté et de franchise, tout en  relatant la vie quelque peu triste de Beatrix Potter, dessinatrice et auteur de livres pour enfants (connus dans le monde entier.). Malgré cette tristesse latente et le découragement qui pointe son nez de temps en temps, Miss Potter fait preuve de persévérance et arrive à mener à bien sa vie, comme elle l'entend... Et finalement, on sort de ce film avec une bonne humeur ancrée, et surtout, une folle envie de mener à bien nos projets personnels.
    Enfin moi c'est l'effet que ça m'a fait!

    Si vous ne l'avez pas encore vu et que vous hésitiez, et bien n'hésitez pas trop longtemps, c'est un bon film. Très encourageant. Et on a souvent besoin de ça.


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  • Une pièce de théâtre que j'ai vu il y a quelques semaines, au Théâtre National de Bruxelles.
    Avec Younouss Diallo, Dorcy Rugamba et Pierre Etienne. Sur des textes de Dorcy Rugamba.


    Comme j'avais du mal à mettre des mots justes dessus, je me permets de vous copier un extrait d'une revue de presse parue dans "La Libre Belgique", rédigée par Guy Duplat.
    C'est une explication parfaite de la qualité de la pièce.

    "[...]Le spectacle est un long cri de révolte, de dénonciation puis de douleur contre tous les génocides, répressions et croisades qui ont pillé la terre au nom de Dieu, de l'or ou du dollar. Et en particulier, en Afrique, martyre s'il en est. Un coup de poing contre "l'amnésie internationale" sur ce passé sanglant et coupable de l'Occident.

    "Bloody Niggers!" se situe dans la lignée de "Rwanda 94" et "Anathème". La première (longue!) partie est une suite de dénonciations assénées par les trois acteurs, debout devant leurs micros. Elle commence par le rappel des attentats du 11 septembre, manière de dire que la lutte contre le terrorisme est une "mascarade" par rapport aux terrorismes d'Etat concoctés pendant cinq siècles par les puissances européennes : le génocide des Amérindiens, les massacres par les Croisés, l'effroyable traite négrière, l'extermination de tous les habitants de Tasmanie...Bien sûr, beaucoup de ces faits sont supposés connus, mais leur rappel est d'une force terrible. [...]"

    Voilà qui résume parfaitement.. Ajoutez à cela trois acteurs qui se donnent à 200%, des textes chocs, et vous obtiendrez 1h45 de "plaisir". Je le mets entre guillemets parce que vu les thèmes abordés, c'est pas du plaisir joyeux. Mais c'est extrèmement prenant, violent et touchant à la fois. Rare sont les fois où j'ai pleuré au théâtre, "Bloody Niggers" m'y a de nouveau obligée.

    L'un des points forts de cette pièce, outre les textes et les images d'une violence chocante mais necessaire, c'est qu'ils ne s'épargnent pas. Je veux dire par là qu'ils parlent pendant toute la première partie des génocides perpétrés et des problèmes en Afrique, pour attaquer l'Afrique elle même en seconde partie. L'acteur Youssoun Diallo se déchaîne, nous faisant connaître une partie de l'histoire Africaine que nous ignorons, tant nous sommes occupés et habitués à la victimiser.. Selon lui, l'Afrique connaissait les mêmes génocides AVANT l'arrivée des colons. Selon lui, l'Afrique n'avait pas "besoin de tyrans, puisqu'il y en avait sur place qui faisaient déjà aussi bien le travail". Selon lui, les ethnies s'entretuaient déjà entre elles, toutes orgueilleuses d'être "différentes" des voisins.
    ...
    C'est une vision de l'histoire que nous n'avions pas. Pour nous, l'Afrique a toujours été le continent martyrisé, spoilé, volé, violé par les colons.. Alors qu'il semble que sans les colons, avant eux, c'était déjà le cas. Le continent et son peuple s'auto-mutilait.
    Alors une nouvelle culpabilité nous envahit : nous n'avons VRAIMENT rien apporté à l'Afrique. Pas même un semblant de paix. Au contraire.

    Alors à tous ceux qui souffriraient d' "amnésie internationnale", n'hésitez pas à aller voir cette pièce, c'est extraordinaire.


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