Hugh Jackman, Christian Bale, Mickael Caine , Scarlett Joahnson devant la caméra, et Christopher Nolan derrière... Que demander de plus?
Un scénario moins capilotracté? ... mmm oui en effet...

Ce film m'a laissée sceptique, j'avoue. Je suis ressortie de là un peu abasourdie par tout ce que j'avais pris dans les mirettes pendant 2h, et j'ai mis du temps avant de pouvoir dire si j'avais aimé ou pas.

Pour les points forts, je dirais le casting (quoique Jackman a parfois du mal à doser l'intensité des plis sur son front pour montrer qu'il est en pleine reflexion), car tous les acteurs sont extras, et j'aime de plus en plus Christian Bale!
Les couleurs et l'ambiance, qui sont excellentes et très très agréable à regarder.
Le montage et la réalisation. C'est totalement intemporel, à tel point qu'on a du mal à s'y retrouver dans qui dit quoi, à quel moment et à quoi servent ces indices qu'on nous donne comme ça au fur et à mesure. C'est finalement monté comme si on nous dévoilait le secret d'un tour de magie, et pour ça, c'est extrèmement bien pensé! (Et comme en plus c'est tout le sujet du film, c'est parfait!)

Seulement voilà, à côté de ça, ou à cause de ça, ça traîne un peu beaucoup parfois. On attend un dénouement qui n'arrive pas, et quand il arrive, finalement, j'ai trouvé ça un peu trop gros....
Et je crois finalement que c'est le plus dérangeant dans le film.
D'un autre côté, si on prend le film comme une explication de tour de magie où on dévoile le secret, on peut se rendre compte que c'est très bien fait. En effet, si on vous donne le secret d'un tour de magie, il n'a plus aucun intérêt et la plupart du temps on est déçu... Alors là, le film réussit parfaitement cet effet là. Et donc, pour la réalisation, c'est très interessant la façon dont ça a été pensé. Malheureusement, ça implique que le spectateurse sente déçu. Et ça, c'est moins bon..

Maintenant, je le conseille quand même, parce que ça vaut quand même le coup de se forger sa propre opinion!

Quelques exemples des merveilleuses peintures de Sahm Hans Werner, artiste allemand de talent! J'aime beaucoup ses tableaux, pas tous, parce que certains sont un peu trop "SF" simpliste pour moi, mais la plupart, je les trouve magnifiques et grandioses. J'adore le travail fait sur la lumière et sur ces paysages qui en cachent d'autres, plus immenses encore qu'on ne l'avait imaginé.. A vous de juger! 
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Parce que j'ai un faible pour le travail de Martin Scorcese, et que je suis un peu plus la carrière de Di Caprio depuis qu'il a joué dans "The Aviator", et puisque le reste des acteurs est à couper le souffle, je n'allais tout de même pas bouder mon plaisir et me refuser cette séance! (même en période d'examens... et bien oui quoi, faut bien se détendre!)
J'avoue, je n'ai pas vu la version originale du film qui est "Internals Affairs", alors je me contenterai de ce que j'ai vu au cinéma en tant que film, et non pas en tant qu'adaptation ou "remake" d'un autre..

Je ne ferais pas l'offense de m'attarder sur le jeu des acteurs, parce que l'association Nichlson, Damon, Di Caprio, Wahlberg est un pur plaisir pour les yeux et les oreilles! Le mélange est détonnant et l'alchimie entre les personnages tout à fait parfaite.
Mention spéciale à Mark Wahlberg cependant qui est époustoufflant dans ses dialogues, même si on le voit peu.

Donc passées les éloges sur les acteurs, je passerai également sur la réalisation de Martin Scorcese, qui a définitivement tout d'un grand! ... Même si la réalisation de ce film est un peu confuse au départ. Disons qu'il nous faut un temps d'adaptation afin de bien suivre qui est qui, qui est dans la même pièce que qui, qu'est-ce qui se passe en même temps que quoi etc etc etc. Oui parce qu'avec un montage en parallèle et en décalage temporel parfois (à certains moments, nous voyons des images de ce qui s'est passé la veille avec le perso de Di Caprio par exemple, et en même temps, des images du perso de Matt Damon le jour d'après...), on a un peu de mal à suivre au début.
Mais une fois plongés dans l'histoire, alors là, c'est que-du-bonheur!
On ajoute à cela une histoire rondement menée, où les confusions apparentes ne sont qu'apparentes justement, parce que tout est lié, à un moment ou à un autre.
Et ces petites choses là, c'est petites attentions que nous donne le réaliateur en ne nous perdant pas complètement, fait qu'on ne s'égare pas, mais qu'en plus il nous tient en haleine pendant 2h30.
Ce qui n'est pas donné à tout le monde!

Alors voilà, si vous aimez les bons vieux films de gangsters, mafia, flic pourris et infiltrés, c'est un film à ne pas rater!

En voilà une BD qu'elle est bien!!!

Si vous ne connaissez pas le principe, laissez moi vous éclairer!
Prenez un enfant tout ce qu'il y a de plus normal (quoique..), et donnez lui un tigre en peluche, tout ce qu'il y a de plus normal également (quoique...), au bout de quelques temps, le petit bout de chou s'inventera des tonnes d'aventures avec son tigre en peluche.
C'est le cas de Calvin, un tit gamin bourré d'imagination (on se demande même parfois s'il n'est pas un peu surdoué sur les bords) et très philosophe, qui a pour meilleur ami, un tigre en peluche: Hobbes.
...
Tigre qui prend vie lorsque Calvin est seul.

Cette BD est conçue par un américain du nom de Bill Waterson, et se compose de plusieurs gags sur une seule page, puisqu'ils tiennent généralement sur une ligne d'environ 4 vignettes. Parfois un gag prend une page, parfois plus, parfois moins.. C'est un peu selon la créativité de Calvin et Hobbes.

Bien entendu, pour tous les autres personnages, y compris Suzy, la camarade de classe de Calvin, Hobbes est et restera une peluche. Ce qui donne parfois des quiproquos à mourir de rire!

Et je crois que le gag le plus illustratif de ceci est lorsque Calvin est en train de férocement se battre avec Hobbes, et que Suzy passe à ce moment là, les regarde et leur dit : "Je ne sais pas ce qui est le plus inquiétant, que tu te battes avec ta peluche, ou que tu aies l'air de perdre...."

Voilà un film que je ne suis pas prête d'oublier! "El Laberinto Del Fauno" (Le labyrinthe de Pan en français) est un film à double tranchant.
Si Guillermi Del Toro (le réalisateur) avait eu du mal à jouer de l'oscillation entre film psychologique et film d'action pour Hellboy, en ce qui concerne son dernier film (El laberinto..) l'hésitation entre conte de fée et film bien réel est parfaitement maîtrisée!

Il nous entraîne avec brio dans les méandres féériques d'une petite fille qui se trouve être, pour le Faune, la réincarnation de la princesse perdue du Royaume souterrain. En parallèle, nous vivons aussi le quotidien de cette petite fille, en plein conflit entre les franquistes restants, et les rebelles qui veulent rendre l'Espagne libre de tout nazisme. Et le capitaine en chef de l'endroit où il se trouve, n'est autre que son beau père, un nazi bien fier de ses idées.
Entre sa mère malade, les conflits entre rebelles et nazis, et les épreuves qu'elle doit passer pour prouver qu'elle est bien la princesse disparue, la petite n'a pas beaucoup de temps pour le rêve. Et pourtant...

Non vraiment, un film très troublant tant il nous laisse un goût amer dans la bouche. Un goût de royaume souterrain et de princesse perdue...