•  

     

    Réalisation: Mamoru Hosada

    Résumé:
    Bienvenue dans le monde de OZ : la plateforme communautaire d'internet. En se connectant depuis un ordinateur, une télévision ou un téléphone, des millions d'avatars alimentent le plus grand réseau social en ligne.
    Kenji, un lycéen timide et surdoué en mathématiques, effectue un job d'été au service de la maintenance d'OZ. A sa grande surprise, la jolie Natuski Jinnouchi, la fille de ses rêves, lui propose de l'accompagner à Nagano, sa ville natale. Il se retrouve alors embarqué pour la fête traditionnelle du clan Jinnouchi. 
    Il comprend bientôt que Natsuki ne l'a invité que pour jouer le rôle du " futur fiancé " et faire bonne figure vis-à-vis de sa vénérable grand mère. Au même moment, un virus attaque OZ, déclenchant catastrophe sur catastrophe au niveau planétaire. Car le monde d'OZ est si vaste et si complexe qu'en piratant les comptes des utilisateurs, le hacker accède à tout ce qu'il veut, du fonctionnement des feux de signalisations aux trajectoires des satellites....
    Kenji, avec l'aide de toute la famille de Natsuki, va se lancer dans un combat virtuel épique pour sauver OZ et peut-être même plus.

     

    A n'en plus douter, Mamoru Hosada est un réalisateur que je vais suivre de près! Après La Traversée du Temps, voilà qu'il nous présente un petit bijou bien sympathique du nom de Summer Wars ! C'est la première fois que je ressens dans un anime une réelle ambiance de famille. Souvent dans les scènes qui impliquent beaucoup de personnages, seuls les personnages principaux sont en mouvement, les autres se contentent d'être figés avec un sourire. Dans Summer Wars, il n'en est rien. tout le monde parle et tout le monde bouge. Ça court dans tous les sens, ça se coupe la parole, et l'animation en devient vite bluffante! Gérer autant de personnages ne doit pas être une chose aisée, mais ils l'ont fait ! Et avec brio en plus.
    La vie de cette famille étant aussi un peu le centre de l'histoire, c'était important que l'ambiance soit bien rendue, et là, ça ne fait aucun doute, le pari est réussi. J'ai trouvé cela très agréable et vraiment immersif d'assister à ces réunions, et à toute cette animation qu'une maison remplie d'enfants et d'adultes peut engendrer. D'abord ça donne beaucoup de vie à cet anime qui, somme toute, est assez calme ... (S'il n'y avait pas eu la famille, on aurait juste suivi un jeune garçon assis devant son ordinateur.. Passionnant non?), et ensuite cela aide grandement à l'attachement que l'on porte aux différents personnages. 

    Je pense d'ailleurs que cette différence aussi énorme entre le côté calme et timide du héros et l'excentricité et l'énergie qui se dégage de cette famille est tout à fait étudié. S'il ne s'était agit que de Kenji, l'histoire aurait sans doute semblé longue, lente et manquant de relief. Là, l'introduction de ces personnages qui sont à l'opposé de lui (tant par l'âge, que le caractère..) donne beaucoup d'énergie et de saveur à l'ensemble.
    De même, le réalisateur a su judicieusement placer quelques scènes de contemplation pure, où rien vraiment ne se passe.. Tout cela permet de souffler un peu entre deux batailles sur OZ ou deux repas bien arrosés dans la famille! 
    J'ai quand même trouvé que parfois ces changements de rythme étaient un peu bancals, surtout parce qu'à plusieurs reprises, j'ai trouvé l'un ou l'autre plan un peu long sans que ce soit réellement justifié. (Du moins à mon sens.. Après je ne suis pas dans la tête du réalisateur ! ) 
    Enfin il n'empêche que l'on ne s'ennuie pas une seule seconde malgré donc c'est "temps-morts" qui passent de temps en temps. 

    Parlons maintenant un peu du chara-design et de l'animation... Une seule chose à dire : c'est beau. Bon après, le chara-design, ça reste tout à fait subjectif. Personnellement j'aime beaucoup le style, mais ça peut ne pas plaire à tout le monde. Par contre pour ce qui est de l'animation, vraiment rien à redire. Comme je le disais au début de ce message, les scènes en famille sont bluffantes ! De même que l'animation des personnages quand ils sont plus isolés, les gestes et les attitudes sont très représentatrices de leur caractère respectif.
    Et enfin, les scènes dans OZ, entièrement réalisées en images de synthèse sont encore plus impressionnantes!! Surtout lors des combats, l'animation est super fluide, la mise en scène très dynamique, ce qui donne énormément de punch aux séquences! 
    D'ailleurs en parlant d'OZ, le design général de l'univers virtuel est vraiment sympa! 


    L'histoire, même si elle est un peu simple, n'en reste pas moins originale sous certains aspects : le traitement général, avec ce combat virtuel mis en parallèle avec la vie de la famille, est une excellente idée.. Idée qui permet d'éviter une narration trop linéaire, et qui donne du pep's au film.

     




    Un petit bijou, à découvrir!


    1 commentaire
  •  

     

    Réalisation : Nizo Yamamoto

    Résumé :
    Après la séparation de ses parents, Miyori se sent de trop et ce sentiment est renforcé lorsque son père lui annonce qu'elle devra aller vivre chez ses grands parents, à la campagne, pendant quelques temps. Habituée à la vie en ville, Miyori rejette en bloc tout ce qui se passe dans cette nouvelle vie, à commencer par les esprits de la forêt qu'elle peut entendre et voir et qui lui annoncent qu'elle est la nouvelle gardienne de la vallée. Elle refuse catégoriquement cette place. De même qu'elle rejette l'amitié que lui proposent les enfants de sa nouvelle école.

    Miyori finira-t-elle par s'habituer et accepter ce rôle de gardienne suffisamment tôt pour protéger ce lieu que les humains menacent avec la construction d'un barrage?

     

    Alors très franchement, je l'ai trouvé nul. Les nombreuses critiques négatives que j'en ai lu sont souvent basées sur la comparaison entre ce film et Princesse Mononoke.... Ce n'est pas ce que je mettrai en avant, bien sûr on ne peut nier certaines similitudes entre les deux films (en même temps Mr Yamamoto était le directeur artistique sur Princesse Mononoke...) mais ce n'est pas si ressemblant que cela. 
    Non donc ma critique ne vient pas d'une quelconque comparaison, mais bien du film lui même, que j'ai trouvé très bancal. Que ce soit sur le rythme, la mise en scène ou même les réactions de l'héroïne, c'est bancal. C'est la première fois que j'ai l'envie de prendre un film et de le remonter entièrement. Pas pour changer le sens de la narration, mais pour dynamiser un peu le tout. J'avais l'impression, sur les scènes de dialogues, qu'ils avaient laissé chaque fois le petit moment où on dit "ça tourne... action" et où l'acteur est à l'écran mais reste impassible avant de déclamer son texte! Du coup les dialogues manquaient cruellement de pep's, de tempo et d'intensité. Il y a presque un blanc entre chaque ligne de dialogue, c'est leeeeent.
    Et l'animation -pas très fluide- n'arrange rien.

    L'histoire elle aussi est un peu bizarre, surtout dans la manière de développer le personnage et d'amener les changements dans sa personnalité. La plupart de ses réactions sont totalement incompréhensibles car rien n'est développé. Elle se sentait rejetée par ses parents, pourquoi rejette-elle les esprits de la forêt qui ne lui veulent que du bien et qui l'aiment et l'attendent depuis qu'elle est toute petite? Ce n'est même pas parcequ'elle n'y croit pas, puisque rien ne semble l'étonner et jamais elle ne dit que les esprits n'existent pas ou des choses comme ça.
    Pareil, elle repousse les élèves de sa nouvelle école qui ne font que l'accueillir chaleureusement et lui offrent leur amitié.
    Du coup ça lui donne un peu des réactions d'enfant gâté alors que ce n'était vraiment pas le cas ... D'où une incompréhension totale.
    Incompréhension également quand elle se met soudain à protéger la forêt... Il n'y a rien qui indique un changement léger dans sa manière de faire ou de penser, et puis d'un coup pif pouf elle se sent l'âme d'une gardienne guerrière.

    Donc bref, un film devant lequel je me suis un peu ennuyée quand même, trouvant le temps long, les actions manquants de rythme et les esprits de la forêt affreusement laids! 

    Un film dont on peut se passer. 


    votre commentaire
  •  
    Réalisation : Harald Zwart
    Casting : Jaden Smith, Jackie Chan, Taraji P. Henson, Wen Wen Han ...
     
    Résumé:
    Lorsque la carrière de sa mère l'entraîne à Beijing en Chine, le jeune Dre Parker (Jaden Smith) doit faire face à des changements radicaux. A peine arrivé, il est séduit par Mei Ying (Wen Wen Han). Malheureusement ce n'est pas du goût de Cheng, l'un des garçons les plus doués en Kung Fu. Dre se fait humilié, et chaque jour à l'école devient un calvaire tant il craint de se retrouver face au  garçon et ses amis. 
    Témoin d'un passage à tabac en règle du jeune Dre, Mr Han (Jackie Chan), lconcierge et homme d'entretien de l'immeuble dans lequel les Parker se sont installés, prend sa défense, et décidera ensuite de lui apprendre la sagesse du Kung Fu. 
     
     
    Même s'il est sympathique, c'est quand même pas le genre de film qui casse trois pattes à un poulet. Vu les acteurs présents, j'attendais un peu plus de rythme et d'émotion, puis au final c'est assez longuet sans pour autant nous montrer ce qu'on voudrait :
    La séquence d'entraînement est longue et répétitive, même quand il cesse de lui faire ramasser sa veste. Je dirais même que ça devient vraiment répétitif après ça.
    ... Maintenant que j'y pense, tout le film est en répétitions. Un coup il s'entraine et donc on a la musique, les paysages, les mêmes actions, un coup il est à l'école avec sa potentielle future petite copine, un coup il s'entraine, un coup à l'école.. Avec à peu près constamment les mêmes situations. Pareil pour les séquences avec sa mère, qui sont quasi toutes les mêmes. Soit elle l'enguirlande, soit ils sont proches et affectueux. Puis quand elle passe totalement au dernier plan dans l'histoire, on ne la voit plus qu'admirer son fils de loin, le regarder quand il s'entraine, quand il dort, quand il mange...
    A mon sens ils auraient pu largement raccourcir le film, ou bien ils auraient au moins pu faire l'effort de varier les séquences. Tout de même, un apprentissage du Kung Fu ça doit être riche! Là, c'est juste répétitif encore et encore et encore.
     
    En plus vraiment, j'ai eu beaucoup de mal avec le jeu de Jaden Smith que j'ai trouvé inexpressif à souhait. On ne sait jamais s'il est triste, ou en colère, ou content.. Le meilleur exemple c'est quand Mr Han lui dit qu'il n'a pas d'entrainement le lendemain, là, Dre (alias Jaden) balance "Un jour de repos! Oui Mr Han! Oui! Shao Dre a besoin d'un jour de repos!" 
    ... Au début j'ai cru qu'il râlait parce qu'il voulait pas de jour de repos... En fait non. Il était ravi. Mais à la manière dont il le déclame, on aurait vraiment dit qu'il était pas content! (Et je peux pas accuser la VF, je l'ai vu en VO..) 
    Puis il m'a donné tout le long le sentiment d'être affreusement prétentieux, effaçant d'un coup tout le charisme qu'on pourrait trouver au perso. En gros il n'a du talent de son père (Will Smith) que le nom..
    ... Il n'y a pas à dire, "Daniel-san" du film original m'a grandement manqué!

    Heureusement qu'il y a Jackie Chan qui relève un peu le niveau côté acting... Sans lui le film serait vraiment un navet je pense. (déjà qu'il en est pas loin..)

    Et pour finir j'ai trouvé tout le championnat à la fin extrêmement brouillon. Il y a cette espèce de musique rock qui commence et les combats s'enchaînent sans intensité, sans rythme, dans un bordel visuel et sonore total. Je sais pas ce qu'ils ont voulu faire, artistiquement parlant, mais ça m'est totalement passé à côté.
    Bref, même si le vieux film n'est pas non plus un must dans son genre, il n'empêche qu'il restera pour moi bien au dessus de ce nouveau Karate Kid.

    Pourquoi "Karate Kid" d'ailleurs ?? Dans ce film il apprend le Kung-fu avec un chinois... Dans la version originale, c'était le karaté avec un japonais. Ça avait quand même plus de sens 
     

    votre commentaire
  • En me promenant sur le net j'ai trouvé ce clip génial réalisé avec les images du film Inception, sur la musique "Non, je ne regrette rien" interprétée par Edith Piaf (morceau que l'on entend à plusieurs reprise dans le film) !

    Je ne peux que vous inviter à le découvrir, tout en précisant que si vous n'avez pas vu le film, ce clip contient quand même pas mal de spoilers... Vous êtes prévenus! 

     

     


    votre commentaire
  •  

     

    Réalisation : Chirstopher Nolan
    Casting : Leonardo Di Caprio, Ken Watanabe, Joseph Gordon-Levitt, Ellen Page, Cillian Murphy, Tom Hardy...

    Résumé :
    Dom Cobb est un voleur expérimenté – le meilleur qui soit dans l’art périlleux de l’extraction : sa spécialité consiste à s’approprier les secrets les plus précieux d’un individu, enfouis au plus profond de son subconscient, pendant qu’il rêve et que son esprit est particulièrement vulnérable. Très recherché pour ses talents dans l’univers trouble de l’espionnage industriel, Cobb est aussi devenu un fugitif traqué dans le monde entier qui a perdu tout ce qui lui est cher. Mais une ultime mission pourrait lui permettre de retrouver sa vie d’avant – à condition qu’il puisse accomplir l’impossible : l’inception. Au lieu de subtiliser un rêve, Cobb et son équipe doivent faire l’inverse : implanter une idée dans l’esprit d’un individu. 

     

     

    En fait, je l'ai vu il y a une semaine... Mais je ne voyais pas quoi dire à son sujet, encore aujourd'hui, au moment où je tape ces lignes, je ne sais pas bien de quoi il va être question. 
    La raison de ce trouble est toute simple, Inception prend notre cerveau et le retourne dans tous les sens, résultat, la seule chose qui en sort quand on quitte la salle (à regrets) c'est "Waw." . Alors bien évidemment, pour en développer un article, ça devient tout de suite plus compliqué.

    Le plus simple est donc de commencer par les choses évidentes : la technique, le jeu des acteurs.

    Christopher Nolan nous a toujours offert des films à la qualité technique irréprochable, tant sur les cadres, que les effets spéciaux, le montage et même le son... Inception ne déroge absolument pas à cette règle et donne à nos yeux et nos oreilles plus de deux heures de plaisir. Plus de deux heures de leçon de cinéma, avec un film léché dans ses moindres détails : des cadrages toujours justes et pensés pour guider notre regard et nos esprit vers ce qui est important. Des détails parfois que l'on ne va pas comprendre au premier coup d'oeil, mais qui serviront pour la suite. 
    --Comme ce coup d'oeil discret de Saito (Ken Watanabe) vers un point hors champ, qui nous apprendra plus tard qu'il avait réagit à un mot employé par Cobb (Di Caprio), lui donnant ainsi l'emplacement de ce qu'il était venu chercher. Magistral.--
    En fait je pense qu'il faudrait voir le film plusieurs fois pour en saisir toutes les subtilités de ce genre là, tous les petits détails qui donnent des indications soit sur ce qui va suivre, soit sur les personnages et leurs secrets.

    Chronométrée et parfaitement orchestrée, il y a l'utilisation du montage parallèle qui nous permet de toujours savoir où nous en sommes dans la narration du film . Le montage sert aussi à minuter les différents niveaux(quand vous le verrez, vous saurez de quoi je parle), permettant une meilleure immersion pour le spectateur et augmentant de manière drastique la tension face à l'action. Comme le temps est un élément très important dans le film, le fait d'avoir ce minutage via le montage est une brillante idée ! 
    De même, Nolan et Lee Smith (monteur image) réussissent le pari risqué de nous perdre dès le début du film, pour finalement nous retrouver pour mieux nous perdre ensuite dans les dédales de la narration. Elle n'est absolument pas linéaire et permet là encore de nous enfoncer avec eux dans l'univers du film, et pourtant, jamais on ne perd pieds, tout retrouve un sens et une logique après. 
    D'ailleurs puisque nous en sommes à la post-production, le montage sonore tient une place extrêmement importante également, et là, Richard King (monteur son) et Hans Zimmer (composition musicale) nous proposent un travail hallucinant, nous plongeant plus avant encore dans l'univers que nous voyons se dérouler sous nos yeux. 
    Les sonorités sont lourdes, pesantes, mais surtout prenantes et omniprésentes, ne nous laissant que peu de temps de répit. Malgré cela, ce n'est pas pénible du tout, bien au contraire. Tout est tellement bien agencé que tout paraît naturel. Le son devient presque un personnage du film, puisqu'il a lui aussi un rôle très important : 
    mention spéciale à l'utilisation de la chanson "Non je ne regrette rien" d'Edith Piaf, qui est en fait -si vous tendez l'oreille- ralentie d'un niveau à l'autre, pour marquer là encore cette différence de perception du temps dans l'univers d'Inception.
    Christopher Nolan et Hans Zimmer sont des génies.

    Toujours dans la post-production, il est difficile de ne pas s'attarder sur les nombreux effets visuels qui jalonnent le film. La scène la plus percutante étant celle de l'hôtel, où les acteurs évoluent en parfaite apesanteur... Ne cherchez pas d'image de synthèse là dedans, il n'y en a pas. Et c'est là encore quelque chose qui est tout à l'honneur de Nolan puisqu'il s'efforce de toujours faire des films dont le rendu est parfaitement réaliste. Sur ce point, merci à lui, et bravo. La scène de l'hôtel est l'une des plus belles que j'ai vu depuis le premier Matrix (qui a malheureusement pris un petit coup de vieux lui par contre à cause du recours à la  synthèse ) ! Savoir qu'en plus il n'y a pas d'effet spécial rend la chose encore plus impressionnante ...  

    Passons ensuite rapidement sur le jeu des acteurs. Je dis rapidement parce qu'il n'y a pas grand chose à dire. Di Caprio n'a plus rien à prouver et pourtant il m'épate chaque fois un peu plus, de même pour Marion Cotillard qui, même si on la voit finalement peu, tient un rôle majeur dans le film. Ensuite la petite révélation de Juno, Ellen Page, s'en sort à merveille dans ce registre qui est un peu à mille lieux de ce qu'elle avait fait avant!
    Joseph Gordon-Levitt est extra... On aurait pu penser qu'à côté d'une pointure comme Di Caprio, les "petits jeunes" auraient du mal à se faire remarquer, mais il n'en est rien. Ils crèvent tous l'écran autant autant que lui.
    Ensuite Ken Watanabe... Un acteur que j'admire beaucoup et qui me prouve une fois de plus son immense talent, il a ce jeu typique des acteurs de théâtre japonais: retenue, justesse et élégance. Un charisme sans limite.
    Je ne vais pas tous les citer parce que sinon cet article n'en finira jamais, alors pour faire court, il n'y en a pas un seul qui sonne faux ! 

    Pour finir je devrais vous parler du scénario, écrit donc par Christopher Nolan, mais comment en parler sans trop en dire?
    Comme tout le reste du film, cela se sent qu'il a été travaillé en profondeur, permettant de trouver une explication et une logique à tous les choix qui sont présentés à l'écran. Je ne pense pas avoir haussé une seule fois un sourcil en me demandant ce que tel ou tel élément venait faire là. Non. Tout a été pensé.
    Certains arrivent à trouver à redire sur les explications "scientifiques" du temps qui passe dans les différents niveaux, personnellement je trouve que ça tient parfaitement la route et que tout est fort plausible. -Pas forcément "possible", mais en tout cas plausible oui.- 
    Réellement je ne veux pas trop en dire sur l'histoire, j'ai aimé découvrir son intégralité en allant voir le film (je fuyais en me bouchant les oreilles dès que quelqu'un de mon entourage commençait à en parler..) et je pense qu'il est important d'y aller ainsi, sans en savoir trop.
     
    Enfin, je suis sortie de la salle et je suis restée sous le choc pendant longtemps encore après... Quel bonheur que de sortir d'un film en ayant encore l'esprit plongé dans ce que l'on vient de voir ! Et surtout :

    Quelle émotion que de quitter la salle en se disant "Voilà, je viens d'assister à un chef d'oeuvre." .


    votre commentaire