• Darker than black




     


    Titre original: Dākā zan Burakku: Kuro no Keiyakusha
    Réalisateur : Tensai Okamura
    Nombre d'épisodes : 25 épisodes pour la saison 1. 12 pour la saison 2 (pas encore disponible en France).

    Histoire:
    Il y a dix ans, une mystérieuse zone connue sous le nom de Hell’s Gate apparut dans Tokyo, dévastant le paysage et altérant le ciel. Les corps célestes disparurent, remplacés par de fausses étoiles. On découvre peu après l’existence d’êtres humains dotés de pouvoirs surnaturels appelés pactisants.

    De nos jours, un vaste mur a été construit dans le but d’empêcher qui que ce soit de s’approcher de la Hell’s Gate. Chaque fausse étoile correspond à un pactisant, vibre lorsque celui-ci utilise son pouvoir, et disparaît s’il meurt. Les pactisants sont donc généralement désignés grâce à un identifiant issu d’un catalogue astronomique. De nombreuses nations utilisent les pactisants comme agents secrets ou assassins
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    Je suis tombée complètement par hasard sur cette série dont je n'avais jamais entendu parler, en cherchant des images pour tout à fait autre chose... Par curiosité et parce que l'histoire me branchait bien, j'ai regardé le premier épisode.
    ... J'en suis au sixième et je n'arrive pas à décrocher.
    Pourtant, je suis plutôt dure avec les séries animes (en même temps.. Après Cowboy Bebop... ), mais celle-là a su me séduire! Et je comprends un peu mieux pourquoi, depuis que j'ai vu la filmographie du réalisateur... Il a travaillé en tant qu'animateur et storyboardeur sur Cowboy Bebop, Wolf's Rain (il a même réalisé certains épisodes), Evangelion, Ghost In The Shell (le film en tant qu'animateur, et la série SAC en tant que storyboardeur) et bien d'autres encore... Dans le tas j'ai au moins 4 raisons de l'aimer déjà, et le reste de sa filmo est tout aussi plaisant!
    Donc bref!

    Cette série est vraiment extra! On nage complètement dans le flou pour ce qui est du contexte quand on se lance dans le premier épisode, mais ils ont ce don de distiller les informations au compte-goutte, ce qui crée invariablement une dépendance à la suite.. Puisque l'on veut savoir.
    Il en va de même pour les personnages, dont les personnalités et l'histoire sont racontées par touches, de ci de là, en flash back ou simplement de par leur réaction face à certaines situations... C'est très bien fait de ce point de vue là!

    L'action est omniprésente, et du coup, cette manière de donner les informations morceaux par morceaux permet de ne pas casser le rythme, de donner de l'élan même, en nous faisant plonger complètement dans l'univers.
    Autant vous prévenir tout de suite par contre : c'est super sanglant!

    Les pactisants ne sont vraiment pas des enfants de choeur.. D'autant qu'ils sont dépourvus de sentiments. Ce sont des humains à la base, mais du jour où leur pouvoir apparait, ils perdent toute notion émotionnelle et deviennent des armes, ni plus ni moins. Ils peuvent faire semblant, mais ils ne ressentent jamais rien.
    Alors les membres volent parfois, et le sang gicle bien loin...!

    Techniquement, c'est plus que correct.
    Si le design reste simple, il est vraiment agréable (j'aime les personnages qui ont du style!) l'animation est soignée (sans atteindre des sommets, mais en comparaison à ce qu'on peut voir parfois sur des séries à succès, c'est franchement bon), et la réalisation est plutôt sympa!
    Pas aussi rythmée qu'un Bebop, mais ça se rapproche bien de Wolf's Rain que j'avais adoré. C'est bien mené!

    Et côté OST..  C'est Yoko Kanno.   Il n'y a donc rien à ajouter. On retrouve même des voix qu'on avait l'habitude d'entendre sur Bebop, comme par exemple celle plus qu'envoûtante de Yamane Mai.
    Que - du - bon!




    Bref, voilà ma nouvelle série chouchou, que je conseille vivement, pour toutes les raisons évoquées au dessus!!




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  • Héhé !

     

    Cela fait quelques temps que je travaille sur une petite chose via Photoshop, et je l'ai enfin finie hier!


    Voilà :

     

    (Cliquez dessus pour agrandir)
     
    Pour faire cette illustration de Neji, je suis partie d'un dessin que j'avais fait pour le bas du corps et les bras. Pour le visage j'ai utilisé un fanart qui existe déjà, et que vous pourrez trouver ici :

    (et j'en remercie l'auteur au passage!)
     
    Pour le torse et le haut du yukata, j'ai dû improviser, vu que sur mon dessin à moi, le yukata était fermé jusqu'au cou!
     
    Ensuite j'ai tout retravaillé sous photoshop, refait les contours, ajouter le set de thé, refait la colorisation, les cheveux.. etc
     
    De nombreuses heures de travail, mais c'était la première fois que je faisais un "exercice" comme cela. J'ai eu le bonheur de découvrir l'outil "plume" , bien pratique! Même si je ne l'ai utilisé que pour refaire le tracé du corps.
     
    Enfin voilà. J'aime bien mon premier travail de colorisation et contours. 

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    Film Sud-Coréen, réalisé par Jae-young Kwak, avec Cha Tae-Hyun et Gianna Jun.
     
    Résumé :
    Gyeon-Woo, jeune étudiant dont l'avenir est incertain, rencontre sur le quai du métro une fille complètement saoule. Il lui évite un accident mortel de justesse. Une fois à bord du métro, cette fille se sent tellement mal qu'elle ne peut s'empêcher de vomir sur un passager et d'appeler, sous l'effet de l'alcool, Gyeon-Woo par "Mon Chérie". L'étudiant ne peut ainsi laisser cette fille toute seule dans cet état. Commence alors les aventures d'une nouvelle amitié...
     
     
    En voilà une comédie romantique qu'elle est sympathique!
    D'abord et avant tout, c'est drôle... Principalement parce que parfois les acteurs en font des tonnes, et parce que ça a indéniablement un côté très "manga" dans le style d'humour assez absurde. Mais que cela ne rebute personne (même si je le comprendrais, car tout ça passe à merveille et donne un côté très rafraîchissant à ce petit film sans prétention.
    Rafraîchissant et innovant aussi quelque part. Pour ceux et celles qui regarderaient beaucoup de "dramas" (des séries japonaises -ou coréennes d'ailleurs aussi- généralement issues de mangas ou animes) peut-être pas, mais pour les autres, habitués aux comédies stéréotypées américaines, ça ne peut qu'être que dépaysant!
    On se laisse vite emporter par le duo de protagonistes, et surtout on s'y attache au fur et à mesure que l'histoire se déroule sous nos yeux.
    Ce qui est bien fait c'est qu'on apprend à les connaître presque au même rythme qu'eux apprennent à se connaître... De fait, à part certaines pensées de Gyeon-Woo que l'on connait puisqu'il est le narrateur de l'histoire, on ne sait rien d'eux. C'est à mesure que le film avance que, via les dialogues ou les situations, on comprend un peu mieux le pourquoi du comment.
    Ça ne rend le tout que plus touchant encore...
    La dernière partie du film d'ailleurs est vraiment poignante... Sur les deux premières parties, il y a des moments tristes, qui sont distillés avec beaucoup de sagesse aux moments importuns afin de nous guider peu à peu vers cet épilogue. Doucement mais sûrement, les éléments se mettent en place et on comprend peu à peu, tout comme Gyeon-Woo, quels sont les sentiments de son amie.
     
    Bref, je vous invite à découvrir ce joli petit film, qui, s'il n'est pas un chef d'oeuvre du 7eme art, aura tout de même le mérite de vous faire rêver et de vous mettre de bonne humeur. Ce qui est le plus important.
     

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    Ecrit par Hiromi Kawakami.
     
    Résumé :
    A dix-sept ans, Midori aimerait bien se réconcilier avec sa vie et son entourage, au contraire de son meilleur ami, Hanada, qui se travestit en fille pour " rompre son osmose avec le monde ".
    Elevé dans une famille un peu atypique, Midori tente de trouver sa place, entre une mère journaliste en free-lance et une grand-mère adepte de la règle selon laquelle il faut dire toute la vérité aux enfants sans rien leur cacher. C'est elle qui, un jour, lui a appris que cet homme qui venait régulièrement à la maison était son propre père.
    Midori essaie donc de comprendre ce qui se passe autour de lui, et en lui, afin de trouver son équilibre.

    L'éditeur présentait ce livre comme ayant "le pétillant d'un bonbon à la menthe" et c'est tout à fait vrai. L'histoire de cet adolescent et les personnes qui gravitent autour de lui est réellement rafraîchissante.
    Je pense que tout le monde pourra se reconnaître en Midori, ou peut-être en Hanada, son meilleur ami qui cherche aussi sa place, mais à sa manière. Il y a Otori aussi, le père de Midori, un peu paumé, mais qui essaie comme il peut d'assumer peu à peu son rôle.
    Ce qui m'a surprise avec ce livre, c'est que j'en lisais un bon nombre de pages sans pouvoir m'arrêter tant c'est fluide et plaisant, puis je pouvais passer deux bonnes semaines sans y toucher... Et j'y revenais avec le même plaisir, il n'était pas difficile de me souvenir où en étaient les personnages, et je les retrouvais un peu comme je pourrais partir en weekend de temps en temps pour retrouver des amis en bord de mer.
    C'est assez étrange comme impression, mais aussi très agréable.
    Il est difficile de donner une description précise de ce livre, qui est vraiment déclencheur de beaucoup d'émotions... Alors je me contenterais de vous dire qu'il mérite d'être lu!
     
    Il est comme une petite brise d'air frais dans une chaude journée d'été.

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    Réalisé par Roland Emerich, avec John Cusack, Chiwetel Ejiofor, Amanda Peet, Oliver Platt...
     
    Résumé:
    ... Est-il nécessaire d'en faire un? C'est un film de Roland Emerich, spécialiste de la fin du monde. Donc ce film traite.. De la fin du monde. Celle prédite par les mayas il y a 10000ans, celle que des scientifiques démontrent en 2009, et celle dont les gouvernement refusent de parler tout en préparant des vaisseaux pour sauver certaines personnes.
    Jackson Curtis, le héros, tente de sauver sa famille.
     
    Voilà.
     
    On pourrait s'arrêter là en fait, vu que c'est un film où le cerveau n'est clairement pas le muscle le plus sollicité.. La mâchoire éventuellement, pour éviter de baver et réussir à manger les popcorns.
    Alors, soyons honnête, je n'ai pas passé un moment désagréable, je ne me suis pas ennuyée (même si le rythme est répétitif : un moment calme, une catastrophe, un moment calme, une catastrophe, et on termine par un long moment catastrophe-suspens-le-héros-va-t-il-s'en-sortir?), et j'ai quand même trouvé ce film bien plus sympa que Le Jour d'Après (du même réalisateur) qui était vraiment du n'importe quoi.
    Bon, oui, 2012 c'est aussi du n'importe quoi, mais c'est moins énorme que le type qui survit au zéro absolu en allumant une gazinière...
    Enfin donc c'est un bon film pop-corn. Il n'a pas d'autres vocations que d'aider à débrancher le cerveau en suivant une histoire rocambolesque où les failles terrestres poursuivent invariablement les héros, mais s'arrêtent toujours au raz des pistes de décollage et atterissage, selon les besoins de survie. Si les héros atterrissent, la crevasse s'arrête juste avant la piste pour leur laisser le temps de se poser. S'ils décollent, elle ralentit un peu le temps qu'ils démarrent l'avion, pis après ça les suit. (oui les failles terrestres bizarrement ne s'ouvrent jamais directement sous l'avion ou devant lui... Alors que pour le pékin de base, elles s'ouvrent directement sous l'appareil, comme ça on en parle plus)
     
    Une histoire où la famille est très importante aussi, comme dans beaucoup de films de Emerich. Mais alors dans celui-ci c'est même encore plus marqué, bien que si on regarde bien, les messages sous-jacents sont pas top quand même :
    - le Président des Etats Unis qui fait un speech pour annoncer la fin du monde et dire que les familles doivent être unies, d'ailleurs la population entière n'est qu'une grande famille solidaire qui va entrer dans les ténèbres mains dans la mains (il oublie de préciser que 400000 humains vont survivre parce que eux ils sont riches... La beauté de la famille et la solidarité a ses limites...).
    - Et puis il y a aussi le héros, père de deux enfants qui vivent désormais avec leur mère et un type sympathique. Type sympathique qui trouvera la mort avant la fin du film afin de laisser le champ libre à la famille qui se réunira à grand renforts de "je t'aime" "moi aussi" "pour toujours" "depuis toujours" quelques 10 minutes après le décès du type sympathique.
    C'est beau non?
     
    - Ah et bien sûr on oublie pas la partie "comment pourrions nous survivre si notre premier acte de rescapés est un acte de cruauté?" Sous entendu : en laissant crever les 100000 personnes qui sont restés à quai parce que leur arche n'était pas prête. -Bon on a laissé mourir tous les pauvres de la planète.. On peut bien sauver quelques riches qui restent là quand même. Après tout ils avaient payé leur billet.
    - Amusant aussi de constater que le scientifique gentil qui fait en sorte de sauver tous ces gens, râle en entrant dans sa cabine et en découvrant qu'elle pourrait contenir 10 personnes. Mais c'est pas pour autant qu'il la partage avec les autres rescapés qui passent donc un temps certain agglutinés par terre dans les couloirs.
    Classe.
     
    Enfin, si on oublie tous ces petits détails, un bon film pop-corn, ni plus, ni moins. Mais pour ce qui est de la moralité.. On repassera.

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