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    Réalisé par Chris Sanders et Dean Deblois, avec les voix originales de Jay Baruchel, Gerard Butler, America Ferrera...
     
    Résumé:
    L'histoire d'Harold, jeune Viking peu à son aise dans sa tribu où combattre les dragons est le sport national. Sa vie va être bouleversée par sa rencontre avec un dragon qui va peu à peu amener Harold et les siens à voir le monde d'un point de vue totalement différent.
     
    Pour une fois qu'un film passe en avant-première pas très loin de chez moi, qui plus est le dernier né des studios Dreamworks, je n'allais pas me priver de ce plaisir! Et quel plaisir!
    Si l'histoire est extrêmement classique -du moins chez Dreamworks- c'est rondement mené, avec beaucoup d'humour, un rythme d'enfer et des personnages très attachants.
     Notamment le héros d'ailleurs : Harold. Bien sûr, c'est un peu normal que le héros soit attachant... Mais cepetit bout d'homme l'est vraiment beaucoup. De même que son dragon! -Qui m'a fait penser à mon chat... Allez savoir pourquoi!?-

    Je disais donc une histoire très classique, parce que si on regarde bien, tous les films d'animation Dreamworks traitent du même sujet : un être qui ne trouve pas sa place dans la société dans laquelle il vit, qui subit généralement les moqueries ou les quolibets de ses congénères, mais qui finira par prouver sa valeur et être reconnu de tous.
    (Est-ce un souhait caché du studio qui transparaît ainsi dans tous leurs films? Se faire une place et être reconnu face à d'autres comme Disney?)
    Dragons ne déroge pas à cette règle.
    Le jeune garçon maigrelet ne trouve pas sa place dans le village de valeureux Viking qui l'a vu naître. Tous combattent les dragons, leurs ennemis jurés, tous sont forts. Harold ne l'est pas, taillé comme une allumette, il ne manque pourtant pas de volonté... Et c'est cette volonté qui fera la différence. Même si ce n'est pas dans le sens attendu au départ.
     
    Mais cet aspect "déjà-vu" de l'histoire est mis de côté grâce au traitement et à la mise en scène. Dès le départ on se prend d'affection pour Harold, puis pour son dragon, et du coup c'est avec grand plaisir que nous le voyons trouver son équilibre et sa voie. Quelque part on s'y retrouve pas mal dans ce personnage, du coup ça joue beaucoup je pense.
     
    Techniquement c'est superbe, même si j'avais préféré l'esthétique de Kung-fu Panda, Dragons est quand même très beau, et plein d'imagination dans l'univers créé.  (Même si c'est basé sur des éléments "réels" -les vikings)
    Les scènes d'action et de vol sont d'une rare intensité aussi! Les batailles sont absolument magnifique et la mise en scène donne énormément de dynamisme à l'animation .. C'est vraiment époustouflant!
    (Mention spéciale au combat de fin..)
    La musique aussi est vraiment chouette, fortement axée sur des tonalités celtiques, elle illustre très bien les images et sait se faire discrète quand il le faut! -Donc point de violons larmoyants quand il y a un évènement triste.. ils ont choisi de laisser la place au silence, et ça, c'est bien!-
     
    Il y a autre chose concernant le héros à la fin dont j'aimerais bien parler parce que c'est assez inhabituel dans les films d'animation... mais je ne peux décemment pas vous révéler cet élément. Mieux vaut laisser la surprise de ce détail qui prouve une très certaine maturité chez Dreamworks.
     
    Bref, encore une fois, Dreamworks signe un excellent film! Vivement Shrek 4 et Megamind!

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    Réalisé par Mona Amache, avec Josiane Balasko, Garance le Guillermic, Togo Igawa, Anne Brochet...
     
    Paloma a 11 ans, douée d'une intelligence particulière et d'une lucidité sans faille sur le but de la vie (à savoir : nous finissons tous dans le bocal à poisson), elle est bien décidée à mettre un terme à son existence le jour de ses 12 ans. Il lui reste 169 jours à vivre, pendant lesquels elle fera la connaissance de Mr Ozu et Mme Michel. L'un est le nouveau et riche propriétaire de l'immeuble, l'autre en est la concierge.
    Leur point commun : Tolstoï, le thé, le chocolat noir, et le raffinement.
     
     
    Très librement inspiré du livre "L'élégance du hérisson", de Muriel Barbery, le film adopte majoritairement le point de vue de Paloma, qui filme presque sans discontinuer tout ce qui pourrait prouver que la vie n'a pas vraiment de sens, du moins dans sa famille. Si dans le livre nous avions aussi le point de vue de la concierge, ici il n'en est rien. Du moins pas en profondeur. Il arrive que l'on quitte Paloma pour partager la loge de Renée Michel, mais nous partageons seulement sa loge. Ses pensées restent secrètes, bien que parfaitement rendues par la mise en scène subtile de Mona Amache.
    ... Et par l'excellente interprétation de Josiane Balasko, qui nous présente ici l'une de ses meilleures performances. Méconnaissable, et très touchante.
    Il en va de même pour Togo Igawa, qui joue tout en retenue et en raffinement, attrapant au vol notre intérêt, piquant notre curiosité et nous touchant le coeur par son rôle. Un régal.
    Une histoire poignante qui nous entraîne pendant 1h35, au fil des rencontres, des conversations, des coeurs qui s'ouvrent petit à petit, des secrets bien gardés, pour nous laisser émus, presque chamboulés mais étrangement plus sereins, lorsque le générique de fin se termine.
     
    C'est avec un vif plaisir que j'ai suivi ces personnages et ce film qui, même s'il prend de très grandes libertés par rapport au livre, restitue parfaitement l'esprit de ce dernier, ainsi que toute son élégance.
     

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    Résumé:
    Qu'advient-il de l'amour quand l'être aimé disparaît ? Sakutaro et Aki se rencontrent au collège dans une ville provinciale du Japon. Leur relation évolue de l'amitié à l'amour lorsqu'ils se retrouvent ensemble au lycée. En classe de première, Aki tombe malade. Atteinte de leucémie, elle sera emportée en quelques semaines. Sakutaro se souvient de leur premier baiser, de leurs rendez-vous amoureux, du pèlerinage en Australie entrepris en sa mémoire. Quel sens donner à sa souffrance ? Comment pourrait-il aimer à nouveau ? Pour surmonter son deuil et son sentiment de révolte, Sakutaro trouvera appui auprès de son grand-père, qui a traversé une épreuve similaire et l'aidera à reprendre goût à la vie.
     
    Une amie en avait parlé et du coup j'ai eu envie de le lire. Je n'ai pas du tout été déçue, bien au contraire. C'est un petit bijou qui mérite réellement d'être découvert. Il aborde avec beaucoup de sensibilité le thème de la mort en général, et celle d'un être cher en particulier. Le deuil, l'acceptation, le renouveau.. Tout y est décrit avec cette retenue si particulière qui caractérise souvent les oeuvres japonaises.
    Le livre se lit sans heurts, le style d'écriture est très agréable et porte à merveille l'histoire qu'il décrit, de même que les personnages principaux auxquels on s'attache dès les premières pages. Ce qui rend le tout encore plus poignant bien entendu, puisque l'on comprend bien vite que l'un des deux est mort...
    L'intensité dramatique est bien là, dès le début, nous la vivons comme la vit le protagoniste, et comme lui, au fil du livre, au travers les flash-back et sa vie de tous les jours, nous passons les différents caps du deuil, pour finir par l'acceptation en douceur.
     
    En un sens on pourrait mettre ce livre parallèle direct avec le film "Okuribito" de Yojiro Takita, le "ton" employé est le même. C'est doux, et on en ressort avec une vision apaisée de la mort.

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    Réalisé par Tim Burton, avec Mia Wasikowska, Johnny Depp, Helena Boham Carter, Anne Hataway...
     
    Partie avec la ferme idée que j'allais être déçue, j'avais le secret espoir de me tromper... Et malheureusement ce ne fut pas le cas.
    Déçue, déçue, déçue, déçue. Et encore déçue.

    A plusieurs reprises pendant le film je me suis rendue compte que je le regardais en étant totalement détachée... Un peu comme on peut se retrouver devant un truc à manger qui est totalement insipide et inodore, là pareil : Alice aux pays des Merveilles n'a aucun goût, aucune odeur, aucune saveur. C'est plat, long, mal fait sur beaucoup de détails (Mr Burton où est donc passé votre amour des décors faits à la mains????), sans intérêts sur beaucoup d'autres. Pas une seconde je ne me suis attachée au personnage d'Alice (que j'ai même trouvé franchement désagréable), ni même au Chapelier. -Campé par un très bon Johnny Depp, malheureusement gâché par une VF insupportable.-
    Le seul qui a réussi à m'émouvoir (dans le sens : éveiller un soupçon d'intérêt) c'est le chien Bayar et le Lapin blanc.
    Eventuellement aussi le Chat de Chestshire, mais on le voit vraiment trop peu pour qu'il soit réellement intéressant. Autant dans la version Disney en dessin animé il apparaissait 2 ou 3 fois mais était tellement délirant qu'il avait fait forte impression, autant dans cette version de Burton, on en vient même à se demander ce qu'il fait là!
    Les autres personnages.... Rien. Même pas une goûte de sentiments.
    Même la musique était quelconque.

    Au final, c'est un film que n'importe qui aurait pu réaliser, je n'ai pas du tout retrouvé la touche de Burton
    (A part peut-être quand Alice traverse les douves en marchant sur les têtes coupées des sujets de la Reine rouge, mais c'est tout), ni même celle de Disney.
    On dirait qu'ils n'ont pas su trouver le juste milieu entre un film potentiellement glauque à la Burton et un film gniangnian à la Disney. Complètement bancal leur film.
    Bancal et plat.

    Je ne sais pas si c'est dû au doublage français (qui est POURRI!!! C'est une honte!), mais toutes les "blagues" tombent à plat, et il y a même des moments où je ne comprenais rien à ce que les personnages disaient.

    Autre élément qui m'a franchement gonflée, c'est la Reine Blanche.. c'est quoi cette attitude de princesse Disney en puissance?? Autant dans un film comme "Il était une fois", c'est justifié et ça passe.. Autant là... C'est juste ridicule. J'ai eu un vague espoir quand elle baisse soudain les bras et se met à courir l'air décidé vers Bayar qui rentre au chateau, mais non en fait, après ça, pouf (c'est le bon terme d'ailleurs), elle reprend son attitude niaise et n'en démord plus! Ma pauvre Anne Hataway.. Le charisme d'une huître avec une attitude pareille.

    En plus y'a des tas de choses qui ne sont pas expliquées (comme le chapelier qui accuse le chat de les avoir abandonné.. Ah bon? D'où? De quoi tu parles mon gars? Il manque pas une scène ou un flash back là??), et d'autres dont on a rien à secouer. Comme le speech d'Alice à la fin du film... Qu'est-ce qui lui prend de faire la morale à tout le monde? Et surtout à la vieille tante devenue folle qui pense qu'un Prince va venir la chercher à qui elle conseille carrément d'aller voir un psy! Surtout que, excusez-moi du peu, mais venant de quelqu'un qui vient de passer 2h dans un monde totalement imaginaire... C'est un peu limite.
    -Oui oui je sais, elle a compris qu'il fallait grandir et a décidé de prendre ses responsabilités tout ça.. Mais c'est maaaal amenééé! La simple entrevue qu'elle a avec son ex-futur beau père suffisait amplement!

    Enfin bref.
    Tout ça pour dire que sans m'être réellement ennuyée, je n'ai absolument rien ressenti pendant ce film, et si y'a bien une chose que j'aime pas au cinéma, c'est ça. Encore plus de la part de Burton que j'ai admiré pendant tant d'années. Il se ramollit avec le temps lui.. Remarquez, ça a une certaine logique, il a commencé avec Disney... Il finit avec Disney.

    Oh, et juste une dernière chose : c'est QUOI cette chanson de fin ????? Je ne fais jamais ça, mais là, je suis partie au bout de 3 minutes une fois le générique commencé.. Avoir Bouclette qui beugle dans les hauts-parleur pour dire qu'elle est à Wonderland, non merci.
     
    Quel dommage...

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  • Bonjour à tous!!

     

     

    Après moult tentatives infructueuses, j'ai finalement réussi à mettre  Psyché (court-métrage réalisé avec un ami) sur internet!

    La qualité n'est pas aussi bonne que celle du DVD (on a tourné en HD quand même), mais ça passe quand même bien.

     

    Alors n'hésitez pas à le regarder et à me dire ce que vous en pensez!

     


    Attention tout de même pour les âmes sensibles, ça dure 8minutes, et ce ne sont pas franchement 8 minutes de rigolade.. Ça ne fait pas forcément peur, mais bon voilà, je préfère prévenir!

     

     


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