• Premièrement, je me dois de préciser que je me considère moi-même comme une cinéphile, mais pas dans le sens où je l'entends quand je lui colle une majuscule et des guillemets.

    Or donc, qu'est-ce qu'un "Cinéphile" ?

    Un "Cinéphile", c'est quelqu'un qui ment. Déjà. Il ment parce qu'il dit aimer le Cinéma, alors qu'au final il n'en aime qu'une partie.

    Un "Cinéphile", c'est quelqu'un qui se trompe d'ailleurs totalement sur ce qu'est le Cinéma, puisqu'il fustige tout ce qui ressemble de près ou de loin à un bon divertissement (au profit de films crevico-masturbatoires), alors que la nature même du Cinéma, c'est d'être un divertissement. Historiquement, c'était une attraction de foire tout de même, ne l'oublions pas. Et quand bien même il a acquis ses lettres de noblesse et est devenu un art, il n'en reste pas moins que sa vocation première, c'est de divertir.

    Un "Cinéphile", c'est quelqu'un d'intolérant. Il ne supportera pas qu'on lui soutienne que si, il y a des films américains dits "d'auteur" et que s'il se nettoyait la merde qu'il a dans les yeux et les oreilles il s'en rendrait compte. Il ne supportera pas que l'on aime des films que lui a jugé comme étant pourris et indignes du Cinéma. Il jugera d'ailleurs les gens en fonction de leurs goûts cinématographiques.
    Dans sa tête : Amateur de film sans prise de tête = gros con qui ne comprend rien à la beauté du Cinéma.

    Un "Cinéphile", c'est un élitiste du Cinéma, un terroriste de la Critique, un extrémiste de l'Art... Qui n'hésitera pas à descendre en flèche quelqu'un qui aimera ou tentera de défendre un film que Lui, n'a pas aimé. Généralement de manière extrêmement désagréable en plus, car le "Cinéphile" est incapable de ne pas laisser filtrer ses jugements de valeur sur les gens quand il discute de films.. Alors que ça n'a rien à faire là.

    Le "Cinéphile", je le plains.. Parce que tout à son élitisme et à sa fermeture d'esprit, il passe à côté de bien des merveilles...

    A contrario, je me considère comme une cinéphile, pourquoi? Parce que j'aime TOUS les genres de films (bon d'accord, exception faite des films d'ambiance horrifique suspens qui fait peur, mais c'est seulement parce que justement ça fait peur.), parce que je ne vais pas cracher sur un film simplement parce qu'il a le "défaut" d'être "populaire" et de rapporter du pognon au réalisateur et aux producteurs...

    J'avais un professeur (*) d'Histoire et Esthétique du Cinéma, à Bruxelles, qui, le premier jour de cours, nous a ordonné d'aller au cinéma et de voir tout ce que l'on voulait. Il souhaitait que l'on devienne des "cinéphages" plus que des "Cinéphiles". Il trouvait essentiel, lorsqu'on aimait vraiment le cinéma, de s'ouvrir à tous les genres pour en apprécier chaque saveur si particulière.


    Les "Cinéphiles" ne sont pas des amoureux du cinéma, ils s'en donnent les airs, mais n'en ont pas la chanson. Pour aimer le Cinéma, avec un grand C, il faut l'embrasser tout entier.

     

    ___________________________________

     

    *  :  Je ne le remercierais jamais assez pour toutes les leçons qu'il a pu nous donner.. Un excellent professeur comme on en voit peu aujourd'hui malheureusement. Un vrai passionné. Un vrai amoureux du Cinéma.


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  • Voici le Troisième épisode tant attendu sur les poncifs récurrents dans les films outre-atlantique ! Avec pour thème central les combats et les explosifs, cet épisode promet d'être mouvementé!


    *******
     

    COMBAT

    - Le héros et le méchant peuvent se tirer dessus à bout portant au flingue, si ce n'est pas la fin du film, personne ne mourra.

    - Le méchant met toujours vachement longtemps à mourir, même s'il se prend trois tonnes d'éclats d'obus. Par contre, ses sous-fifres sont plutôt frileux de ce point de vue là.

    - Ce n'est pas nécessaire de recharger une arme.

    - Si, pour des raisons esthétiques, le héros doit recharger son arme, son adversaire attendra qu'il ait terminé en respirant bruyamment derrière un poteau en béton.

    - Les armes se rechargent au ralentit.

    - Mais il arrive aussi que dès que le chargeur est vide, le héros jette le flingue comme un briquet jetable. De toute façon il en retrouve toujours un pas loin sur le cadavre d'un ennemi ou dans un placard.

    - Lors d'une bagarre avec le méchant, le héros peut se prendre des coups de barre à mine dans la tête sans saigner ni avoir mal, mais si on lui tape sur la tête dans son dos, il s'évanouit.

    - Un homme ne montrera aucune douleur s'il se prend la raclée la plus terrible mais il fera la grimace lorsqu'une femme essaiera de nettoyer ses blessures.

    - Ca ne fait rien si vous êtes largement submergé par le nombre dans un combat du genre arts martiaux : vos ennemis vont patiemment attendre de vous attaquer un par un en dansant autour de vous d'une manière menaçante jusqu'à ce que vous ayez mis KO les précédents.

    - Si le méchant vous pointe du revolver en prenant le temps de vous expliquer dans tous les détails quel est son plan diabolique avant de vous tuer, votre collègue lui réglera son compte avant qu'il ne vous abatte.

    - Lorsque quelqu'un se fait violer, tabasser, prendre en otage, kidnapper, tirer dessus, se noie, a un accident, ou a assisté à une scène horrible, qu'il fasse chaud ou froid, rien de plus efficace que la bonne vieille couverture marron jetée sur les épaules de la victime avec un flic qui vient lui demander toutes les deux minutes : "ça va ?"

    - Si on n'a pas de couverture marron, une lampée de whisky fera l'affaire.

    - Un serial killer peut égorger quelqu'un en pleine rue, personne ne le voit.

    - L'abris de jardin du héros contient quelques souvenirs d'aventure, dont une dizaine de fusils mitrailleurs, quelques lance-roquettes, une collection d'armes blanches de tous les pays, et des caisses de grenades, bâtons de dynamite et munitions variées.

    - Pour soigner un blessure par balle, rien de plus simple : un garrot, un bon couteau, une cartouche et une allumette. Un peu de poudre sur la blessure, on allume en serrant les dents, et le tour est joué. Ceci ne fonctionne que pour le héros ou l'ami du héros, le simple passant devant lui aller immédiatement à l'hôpital.

    - Les passants ont un taux de mortalité plus élevé que les animaux de compagnie.


    EXPLOSIFS

    - Toutes les bombes ont des minuteries électroniques avec de grands chiffres rouges pour que vous puissiez savoir exactement à quel moment elles vont exploser.

    - Quand la bombe va exploser dans 2 secondes et que votre collègue vous dit de couper le fil rouge, coupez le fil vert.

    - Quand vous désamorcez une bombe et vous apprêtez à coupez le fil rouge alors que le compte à rebours indique 00:02, hésitez une dernière seconde et coupez le fil bleu pour laisser un joli 00:01 à l'écran.

    - Si le vieux copain du héros désamorce une bombe, il peut couper n'importe quel fil, la bombe explosera de toutes façons.

    - Les mèches de dynamite / grenades que lancent les héros sont pré-réglées pour exploser au bon moment.

    - On peut survivre à une explosion nucléaire en s'enfermant dans un frigo.

     


    ***********

    Et voilà, c'est fini pour aujourd'hui! La suite dans le prochain épisode : "Femmes, Héros et Histoire" !


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    Avec du retard sur mon planning, j'ai enfin vu ce film!!

    Une fois de plus je reste un peu muette devant la réalisation de Clint Eastwood, parce que c'est tellement beau, et tellement soigné qu'on a plus grand chose à dire après... S'il est moins fort en émotions que Gran Torino, il n'en reste pas moins que c'est réellement poignant, surtout grâce à la prestation magistrale de Morgan Freeman dans le rôle de Mandela. (Ce dernier a d'ailleurs félicité l'acteur pour l'avoir incarné aussi justement! .. Être félicité par Nelson Mandela lui-même, c'est pas rien!)
    Freeman est vraiment bluffant dans ce rôle, il crève littéralement l'écran par sa prestance, sa sagesse et sa détermination!
    Matt Damon s'en sort merveilleusement également, j'ai été très impressionnée par la métamorphose physique qu'il a du faire pour ressembler à un joueur de rugby! En plus de la musculature, il a également adopté une démarche et des attitudes qui collent parfaitement à son personnage.

    Au delà de leur jeu bien sûr, il y a l'histoire du film et la réalisation de Clint Eastwood... L'histoire, on la connait, puisque c'est tiré de faits réels, on sait déjà qui a gagné la coupe du monde de Rugby en 1995, et pourtant Eastwood nous fait vibrer tout le long, et surtout pendant le match de fin. J'ai lu beaucoup de critiques qui disaient que les scènes de matchs étaient atrocement mal filmées au sens où ça se sentait que Sieur Eastwood ne connaissait pas grand chose à ce sport. Personnellement, ça ne m'a pas gênée, j'ai trouvé au contraire qu'il y avait beaucoup d'intensité dans ces phases de matchs, intensité qui est magnifiée par la bande sonore (les cris de la foule qui encourage l'équipe) et justement tous les ralentis et les choix d'angles de prise de vue. On sent que c'est dur, que les joueurs donnent tout ce qu'ils ont pour mener leur pays à la victoire... C'est vraiment très prenant et perso j'ai été bien accrochée à mon siège! -Et ce, comme je le disais, même si l'on connait l'issue du match-
    De même, pendant toute la durée du film, Clint Eastwood distille lentement des éléments prouvant que les mentalités changent un peu, que ça évolue, et que ça va dans le sens de la tolérance et du pardon que voulait Mandela.. Ainsi, par de simples plans parfois même sans dialogue, il a su montrer cette évolution.
    Évolution, qui, on le sait, ne s'est pas faite en un jour et n'a pas connu son apogée grâce à cette coupe du monde. Ce serait d'ailleurs une erreur de penser que Clint Eastwood fait passer cet élément de l'histoire comme LA chose qui a réglé les problèmes de racisme en Afrique du Sud.
    Il se contente de montrer que ça évolue, doucement, par petites touches.

    Seul point noir : une chanson qui fait très "Disney" en plein milieu, qui tombe comme un cheveux sur la soupe, avec un type qui chante en anglais sur des plans en hélicoptère... Ça, j'avoue que je me demande encore pourquoi il a mis cette chanson à ce moment là! C'est vraiment trop... laid.   Ça casse toute l'ambiance presque intimiste de l'histoire!

    Enfin ça va, sur plus de 2h de film, quelques secondes d'une chanson qui ne colle pas avec l'ambiance générale, ce n'est pas bien grave non plus !

    Donc bref, encore une fois, Clint Eastwood signe un film magnifique, à voir absolument!  

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    Second opus de la saga en 5 tomes du Guide Galactique, écrite donc par Douglas Adams.
     
    Le résumé :
    La cuisine anglaise est exécrable. Moins abominable, cependant, que la poésie des Vogons, un peuple fier, ombrageux, et éminemment irritable. D’ailleurs, les Vogons ont fait sauter la planète Terre, soi-disant par erreur. Pas de panique !

    Grâce au fabuleux Guide galactique, le pauvre Arthur Accroc, ex-citoyen britannique désormais apatride et passablement désemparé devant tant d’inconvenance, pourra affronter sans crainte les improbables méandres d’un univers en folie. Rien ne l’empêchera, pas même un ascenseur dépressif, d’arriver à temps pour déguster le Plat du jour au Dernier Restaurant avant la Fin du Monde.

     

    J'aime à dire que Douglas Adams est à la science-fiction ce que Terry Pratchett est à l'Héroic-fantasy... A savoir : complètement décalé. Même si Adams présente des histoires qui sont un poil moins poussées que Pratchett, le plaisir à les lires est tout aussi important, ne serait-ce que pour cet humour anglais très particulier (mais tellement délicieux) qu'il distille à chaque ligne, pour les personnages tous plus timbrés les uns que les autres, pour les situations invraisemblables (mais que peut on attendre d'autre quand on voyage à bord d'un vaisseau qui fonctionne à la probabilité? -comprendre que plus une situation est improbable, plus le vaisseau ira vite et loin. C'est ainsi que les personnages peuvent tout d'un coup se retrouver sur une plage à Miami, pour assister à un ras-de-marée de Chamallow..) et pour Marvin, le robot dépressif. 
    J'avais dévoré le premier, en étant morte de rire quasiment à chaque page, et je craignais un peu que le second soit moins drôle. Mais que nenni.

    A travers les aventures d'Arthur et de ses collègues extraterrestre (dont le Président de l'Univers tout de même), qui cherchent à trouver la personne qui dirige réellement les choses dans le dos du Président, Douglas Adams nous entraîne à une vitesse folle, faisant s'enchainer les évènements dans une logique qui peut parfois laisser un peu perplexe, mais qui va tellement bien avec le style.
    Le rythme ne s'essouffle jamais, l'auteur relance sans cesse l'intérêt, soit avec une situation totalement incongrue mais hilarante (comme le fait de laisser Marvin seul face à un robot destructeur, et de suivre le dialogue qui s'établit entre notre robot dépressif et la machine qui finit par se suicider. ), soit par un rebondissement dans le scénario.
    Bref je ne m'ennuie pas une seule seconde. 

    Bon évidemment, il faut aimer le style hein... L'humour décalé anglais, je sais qu'il n'y a pas tant de personnes que ça qui l'aiment. Mais franchement, ne serait-ce que si vous aimez les Monthy Python, il y a de fortes chances pour que vous appréciez les livres d'Adams. C'est incongru, c'est déstabilisant, mais c'est tellement drôle!
    Alors si vous ne connaissez pas mais que vous pensez que ça pourrait vous plaire, n'hésitez pas, lancez vous dans l'aventure avec le Guide Galactique, et surtout, surtout, votre serviette de bain.

     


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    Et bien j'ai lu le premier volume en 2h un matin (un peu en diagonale j'avoue), histoire de voir un peu de quoi ça parle et d'avoir matière à critiquer ou à encenser.
    ... C'est clair, je vais pas l'encenser.

    C'est bien simple, j'ai eu l'impression de lire une fanfiction, écrite par une jeune de 17ans. (et encore, j'en connais de cet âge là qui sont plus douées que Stephenie Meyers...) C'est vraiment simpliste au niveau du style d'écriture, rébarbatif, redondant, et sans intérêt aucun.
    Je ne suis pas une jeune fille de 17 ans, alors le "je" m'a beaucoup gênée. D'abord parce qu'on a que la vision de Bella -et personnellement, j'aurais laaargement préféré avoir les combats intérieurs que semble mener Edward par exemple-, et ensuite parce qu'évidemment, je ne m'y suis pas du tout retrouvée.
    Mes 17 ans sont quelque peu loin, et même si je sais qu'on est toutes un peu niaises devant l'amour quand on a cet âge là, sa façon de s'exprimer et de penser ne m'a pas parlé du tout.

    Autre fait qui me fait vraiment penser à une fanfiction, c'est que l'héroïne est une Mary-Sue en puissance. Ne cherchez pas, elle est parfaite. Jeune fille un peu introvertie, mais qui, bizarrement, se fait apprécier de tous dès son arrivée dans son nouveau lycée. Elle comprend tout, s'adapte à tout, s'inquiète toujours pour les autres plus que pour elle-même, est forcément très belle, très différente des autres (comme par hasard,elle est la seule dont les pensées échappent à Edward...), elle n'a peur de rien etc etc etc etc. Et j'en passe.
    Bref, une belle Mary-Sue comme on en trouve dans les fanfictions.
    On la prend au début, on la prend à la fin, elle n'a pas évolué d'un poil.. Alors que bon, c'est un peu l'attrait d'un bouquin. Là, le seul attrait, ce sont les scènes entre elle et Edward (écrites d'ailleurs là aussi dans la plus pure tradition des fanfictions ado-fleur-bleue ).. Et encore, pour moi elles sont gâchées par le fait que l'on ait que le point de vue midinette de Bella.

    Enfin, voilà un bouquin qui fait passer les vampires pour des super-héros, et Edward a beau se plaindre de son statut, franchement, je vois pas trop où sont les inconvénients... Ils mangent pas d'humain (et même si ça les tente de temps en temps, il a pas l'air d'en souffrir trop), ils sont immortels, super forts, super rapides, lui en plus "entend" les pensées des gens, ont des sens hyper aiguisés, et -top du top pour un vampire- ils peuvent se balader en plein jour.... -Avoir la peau qui brille, c'est certes pas discret, mais c'est quand même pas super handicapant non plus hein.. Suffit de porter une ombrelle.-
    Alors qu'elle décide de changer un peu les vampires, qu'elle décide de briser les codes établis, bon à la rigueur ça peut passer, mais dans ce cas là, qu'elle aille jusqu'au bout. Là, Edward se plaint, dit que c'est une torture blabla, alors que concrètement : non. 
    Si elle veut en faire des super-héros, qu'elle aille jusqu'au bout et qu'alors ils ne se plaignent plus d'être des vampires.
    Un vampire torturé ça ne fonctionne que si il a des raisons de l'être. Là, si on exclue son attirance totale pour Bella, il n'a aucune raison de se plaindre... Et donc il est tout plat son personnage.
    -En plus, il faudra qu'on m'explique l'intérêt que peuvent avoir des vampires à refaire inlassablement leurs années lycées. Même s'il dit, je cite "Nous aimons bien apprendre." , au bout de 100ans à refaire les années lycée, je pense qu'ils ont du faire le tour des programmes...
    Et enfin :
    Edward ressemble en tout point à un gamin de 17 ans, ni plus, ni moins. Il n'a aucun trait de caractère qui prouverait éventuellement qu'il a une centaine d'année. Alors parce qu'il a été transformé à cet âge là, il va rester avec la mentalité d'un gosse de 17 pour l'éternité?  ... Désolée mais c'est naze. Et illogique.
    ... Bon en même temps, je vous l'accorde, ça permet de faire passer le fait qu'il s'intéresse à une humaine de 17 ans. S'il avait réellement eu la mentalité d'un vampire d'une centaine d'année, je doute qu'il l'ait même regardée.
    :P
    Donc voilà. Le livre est au même niveau que le film : sans intérêt, en tout cas pour moi. J'avoue ne pas comprendre comment on peut en faire un tel foin. Si une histoire écrite comme ça, à l'arrache, sans le moindre style ni la moindre logique ou recherche, ça touche des millions de midinettes qui rêvent de la même romance, sérieux, il faudrait que certaines filles qui écrivent des fanfictions se mettent à publier (en faisant une histoire originale bien entendu), elles feraient un véritable carton !!

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