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On ne voit pas assez Mark Walberg sur les écrans à mon avis.. Seulement quand il s'agit de ce genre de films, on aimerait ne pas le voir dedans!
Il n'y a rien dans ce film, à part quelques plans bien tournés et une rythmique maintenue.Et bien entendue, une excellente prestation de Walberg, même si on sait qu'il peut faire mieux. Disons qu'il a rendu au plus juste la psychologie du personnage. Pour le reste, c'est rempli d'incohérences, de pistes non exploitées et d'informations qui ne sont plus reprises après et donc qui ne servaient à rien... Sans compter beaucoup de choses qui sont totalement "clichées", des dialogues sans profondeur et une intrigue aussi plate qu'une table à repasser.
Bon alors à voir comme ça, si plus rien d'autre n'est disponible à la vidéothèque... et encore.. Préférez un jeu de société !
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Stranger Than Fiction ou L'incroyable Destin d'Harold Crick, raconte l'histoire de ce dernier donc, qui un jour entend une voix qui explique tous ses faits et gestes... Et ses pensées aussi, ses états d'âmes, ses avis...
Bref, il se retrouve avec une voix de une narratrice.
Passé le fait que ça peut être un brin dérangeant lorsqu'on s'adresse à quelqu'un, ou un brin gênant quand on se met à répondre à haute voix à cette narratrice que personne d'autre n'entend... Cela pourrait presque être vivable pour Harold Crick.
Jusqu'au jour où la narratrice annonce qu'il va mourir.
Et là tout bascule.
Malheureusement ça ne bascule pas assez pour nous faire apprécier le film comme il se doit, parce que soyons francs et honnêtes : ce film est lent. Très lent. Il manque incroyablement de rythme, j'ai presque eu l'impression que ça se passait en temps réel!
Ce n'est pas que c'est ininterressant, au contraire, l'histoire est bien ficelée et les acteurs tiennent bien leurs rôles (même si on a du mal à comprendre pourquoi le personnage de Dustin Hoffman prend Harold au sérieux....). Mais ça manque de rythme.
Par contre, et ça je ne peux que le reconnaître, tous les plans sont extrêment travaillé. Bon ça n'arrive pas au niveau des Frère Coen par exemple, mais tout est très épuré, il y a toujours peu d'éléments de décors.
Sauf quand il s'agit de la boulangère, parce que ça va bien avec le personnage un peu "agité" .. A contrario, les décors qui entourent l'auteur sont complètement vides. Quand elle est présente dans un plan, il n'y a rien autour. Les décors ont été choisis en fonction des symboliques de vie des personnages. Excellent travail..
Tous les plans sont travaillés sur les lignes et les axes, il y aura toujours un cadre de porte, ou de fenetre, ou une perspective, ou autre qui mène le regard dans l'image. De ce point de vue là, c'est très agréable à regarder.
Mais le film souffre indéniablement de ce manque de "pep's"...
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J'aime beaucoup le style du dessinateur Boiscommun, trop peu connu à mon goût (mais c'est vrai qu'il n'est pas très productif... malheureusement.), et celui là vient d'une de ses premières BD, à l'époque où il n'était pas encore édité. Je l'avais rencontré lors d'un salon de la BD à Bordeaux, et j'avais pu acheter quelques pages avec couverture souple.
Bref, j'ai un faible pour ce dessin que j'ai fait.. je suis assez fière de moi quant à l'expression de la demoiselle
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Caramel, ou l'histoire drôle, tendre, et parfois triste de cinq femmes de Beyrouth, au Liban...
Si tout est de couleur chaude et sucrée, il n'en est pas de même pour les tabous et autres problèmes que rencontrent ces jeunes (ou moins jeunes) femmes de la société libanaise. Et si tout est joué sur des airs de cithare, il est des mélancolies que la musique n'appaise pas.
Caramel est un film tout en douceur qui traite des soucis, espérances et désillusions qui touchent les femmes, à tout âge. De celle qui se cherche sexuellement, à celle qui ne peut pas vivre sa vie (même à 70 ans sonnés) de peur de laisser sa soeur un peu folle, en passant par celle qui refuse de se voir vieillir.... On rit et on pleure avec elles en regardant ce film aux couleurs dorées et à la délicatesse à fleur de peau.
Nadine Labaki, réalisatrice et actrice principale de ce film, nous offre là une tranche de vie peu commune, mais ô combien agréable à suivre... C'est touchant, c'est chaud, c'est mélancolique...
Surtout, n'hésitez pas à aller le voir... Ce film mérite toute votre attention!
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Ahaaaa!!! Enfin!! L'ultime volet de cette fabuleuse trilogie de Jason Bourne!!! -Je ne vous cache pas mon enthousiasme- Celui où nous avons toutes les réponses à nos questions, celui où enfin nous comprenons le fin mot de l'histoire.
Et bien ce film est comme son titre l'indique : ultime.
Dans tous les sens du termes.
Ce qu'il y a de bien avec un réalisateur qui a commencé par faire des documentaires et des reportages, c'est que la caméra est tout le temps mouvante, et que ça donne un rythme et une impression de réel à couper le souffle. Parfois, oui parfois, ça peut énerver un peu ces légers coups de zooms, où cet oscillement perpetuel même sur des gros plans... Mais finalement qu'est-ce que ce petit désagrément face au plaisir ressenti sur toute la longueur du film!? Je vous le demande...
Alors voilà, les scènes de poursuite (notament celle dans la ville de Tanger.... je ne vous en dis pas plus) sont haletantes du début à la fin, on se cramponne à son siège, et on souffre avec les personnages quand un coup est reçu.... D'ailleurs en parlant de bagarres, elles sont excellentes les scènes de combat (et notament celle à Tanger d'ailleurs....), le chorégraphe a fait un super boulot!
La performance des acteurs? pffff est-il besoin de rappeler que Matt Damon est génial? Non hein.. C'est bien ce que je pensais
Enfin ils le sont tous dans leur rôle, même Albert Finney, malgré un tout petit rôle, est impressionant.
Un film qui va à deux cent à l'heure, sans gros effets spéciaux mais plutôt des cascades hallucinantes, avec un scénario béton, des rebondissements, du suspens, de l'action, des dialogue bien cousus, des acteurs au sommet de leur forme..... Que demander de plus?
Courrez le voir, c'est gé-ni-al!
PS: est-ce que quelqu'un cependant a noté une incohérence entre le second et le troisième? Si je me souviens bien, dans le second il termine à New York en train de parler à Pam en la regardant depuis un autre immeuble.... Comment se fait-il que nous le retrouvions en Russie au début du troisième? Genre juste après qu'il soit sorti de chez la jeune fille auprès de laquelle il voulait se repentir... De plus, on retrouve cette même scène où il téléphone à Pam depuis l'immeuble voisin dans le troisième. Alors? Etait-ce un flashforward (on voit ce qui va se passer plus tard) dans le second? ou bien une erreur??
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